Les dissensions persistantes dans la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF) ont monopolisé samedi une réunion houleuse du conseil d'administration du Conseil français du culte musulman (CFCM), a-t-on appris auprès de participants.
Un nouveau CA se tiendra le 25 mars, dans l'espoir qu'une solution sera trouvée entretemps pour la représentation de la FNMF, a précisé le président du CFCM Dalil Boubakeur, également recteur de la grande mosquée de Paris.
Le fonctionnement du CFCM est entravé depuis juin 2005 par les dissensions au sein de la FNMF. Le CA devait notamment confirmer le premier aumônier national musulman pour les prisons, nommé en septembre dernier, et désigner enfin un aumônier militaire musulman.
La FNMF tiendra une réunion de son propre conseil d'administration durant le premier week-end de mars, a expliqué son président Mohamed Bechari.
Un compromis qui avait fait l'objet de réunions préalables, y compris jeudi soir au ministère de l'Intérieur, a finalement échoué. Il permettait une présence commune au bureau du CFCM de M. Bechari et de son principal opposant dans son organisation Abdallah Boussouf.
"Je crois qu'on va trouver une solution", a déclaré M. Boussouf. Mais Abderrahim Berkaoui, président du "rassemblement des élus du CFCM" qui regroupe les opposants à M. Bechari, a estimé: "c'est un échec" et évoqué un possible recours en justice.
Pour sa part, M. Bechari a dénoncé "les interventions et menaces de certains consulats" étrangers, affirmant: "nous défendons un islam de France et nous assumons les conséquences".
Le CA de samedi, plusieurs fois repoussé, était le premier depuis juin 2005. Un tiers des soixante membres avait auparavant dénoncé un remaniement du bureau intervenu le 9 janvier qui avait permis à M. Bechari d'évincer M. Boussouf et ses partisans du bureau du CFCM.
La FNMF avait gagné en juin les élections qui ont renouvelé le CFCM, mais ses dissensions internes paralysent depuis le fonctionnement de cette instance.
Un nouveau CA se tiendra le 25 mars, dans l'espoir qu'une solution sera trouvée entretemps pour la représentation de la FNMF, a précisé le président du CFCM Dalil Boubakeur, également recteur de la grande mosquée de Paris.
Le fonctionnement du CFCM est entravé depuis juin 2005 par les dissensions au sein de la FNMF. Le CA devait notamment confirmer le premier aumônier national musulman pour les prisons, nommé en septembre dernier, et désigner enfin un aumônier militaire musulman.
La FNMF tiendra une réunion de son propre conseil d'administration durant le premier week-end de mars, a expliqué son président Mohamed Bechari.
Un compromis qui avait fait l'objet de réunions préalables, y compris jeudi soir au ministère de l'Intérieur, a finalement échoué. Il permettait une présence commune au bureau du CFCM de M. Bechari et de son principal opposant dans son organisation Abdallah Boussouf.
"Je crois qu'on va trouver une solution", a déclaré M. Boussouf. Mais Abderrahim Berkaoui, président du "rassemblement des élus du CFCM" qui regroupe les opposants à M. Bechari, a estimé: "c'est un échec" et évoqué un possible recours en justice.
Pour sa part, M. Bechari a dénoncé "les interventions et menaces de certains consulats" étrangers, affirmant: "nous défendons un islam de France et nous assumons les conséquences".
Le CA de samedi, plusieurs fois repoussé, était le premier depuis juin 2005. Un tiers des soixante membres avait auparavant dénoncé un remaniement du bureau intervenu le 9 janvier qui avait permis à M. Bechari d'évincer M. Boussouf et ses partisans du bureau du CFCM.
La FNMF avait gagné en juin les élections qui ont renouvelé le CFCM, mais ses dissensions internes paralysent depuis le fonctionnement de cette instance.