Benjamin Netanyahu et Mahmoud Abbas se serrant la main lors de la COP21 à Paris. © AFP
Près de 150 chefs d’État et de gouvernement ont fait le déplacement dans la capitale française pour la grande conférence climat. Cet événement planétaire est une occasion pour des rencontres fortuites (ou pas) entre les leaders de pays en froid, voire ennemis, sur le plan géopolitique.
C'est ainsi que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, tous deux invités à la COP 21, se sont retrouvés tout près l'un de l'autre pour la photo prise à l'ouverture du sommet lundi 30 novembre. Ils ont brièvement discuté et se sont serré la main. Une poignée de main surprise qui a été immortalisée par un photographe... ou presque en raison de la présence du président comorien lors de l'instant.
C'est ainsi que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, tous deux invités à la COP 21, se sont retrouvés tout près l'un de l'autre pour la photo prise à l'ouverture du sommet lundi 30 novembre. Ils ont brièvement discuté et se sont serré la main. Une poignée de main surprise qui a été immortalisée par un photographe... ou presque en raison de la présence du président comorien lors de l'instant.
Israël fidèle à sa politique répressive
Si ce moment est qualifié d'historique - le geste entre les deux dirigeants n'a pas été réitéré depuis 2010 - ou d'occasion « gâchée » par le chef de l'Etat comorien, il ne reflète en rien une amélioration de la réalité en Palestine. La politique israélienne à l'encontre les Palestiniens n’a en effet pas changé d’un iota.
Rien que lundi, des représentants d'Israël sont venus au village d'al-Hadidiya, en Cisjordanie, pour confisquer 10 tentes offertes par le Comité International de la Croix rouge aux Palestiniens de la Vallée du Jourdain après la destruction de leurs maisons, a rapporté l’association israélienne des droits de l’homme B’Tselem. Quatre tentes étaient utilisées comme lieu d’habitation pour 19 villageois, tandis que les autres étaient mises en réserve pour d'éventuelles démolitions.
Quelques jours plus tôt, ils avaient été mis à la rue après la destruction de leur domicile et de la route d’accès au village. Prétextant une application des lois sur la construction, Israël continue de tout mettre en œuvre pour rendre la vie difficile aux Palestiniens vivant dans la zone C, sous contrôle total de l'occupant.
Rien que lundi, des représentants d'Israël sont venus au village d'al-Hadidiya, en Cisjordanie, pour confisquer 10 tentes offertes par le Comité International de la Croix rouge aux Palestiniens de la Vallée du Jourdain après la destruction de leurs maisons, a rapporté l’association israélienne des droits de l’homme B’Tselem. Quatre tentes étaient utilisées comme lieu d’habitation pour 19 villageois, tandis que les autres étaient mises en réserve pour d'éventuelles démolitions.
Quelques jours plus tôt, ils avaient été mis à la rue après la destruction de leur domicile et de la route d’accès au village. Prétextant une application des lois sur la construction, Israël continue de tout mettre en œuvre pour rendre la vie difficile aux Palestiniens vivant dans la zone C, sous contrôle total de l'occupant.
Un geste de protocole
Israël se sert même des attentats du 13 novembre pour justifier sa politique coloniale. Pour Benjamin Netanyahu, « en Israël comme en France, le terrorisme est le terrorisme et ce qui se tient derrière lui, c’est l’Islam radical et son désir de détruire ses victimes ». Après le serrage de main, le Premier ministre a déclaré qu'il ne s'agissait, ni plus ni moins, à un geste relevant du protocole et qui ne changeait rien à sa relation avec l'Autorité palestinienne, qu'il rend responsable des tensions des dernières semaines dans la région.
De son côté, Mahmoud Abbas a profité de la COP21 pour rappeler les responsabilités d'Israël dans la destruction de l'environnement palestinien. « Nos ressources sont usurpées, nos arbres sont déracinés, notre agriculture est détruite », a-t-il dénoncé. La paix n'est pas à l'ordre du jour.
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De son côté, Mahmoud Abbas a profité de la COP21 pour rappeler les responsabilités d'Israël dans la destruction de l'environnement palestinien. « Nos ressources sont usurpées, nos arbres sont déracinés, notre agriculture est détruite », a-t-il dénoncé. La paix n'est pas à l'ordre du jour.
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