Jeudi, des dizaines de milliers de jeunes ont de nouveau réclamé le retrait du CPE dans les rues de Paris et en province lors de manifestations marquées par des affrontements violents dans la capitale, à Rennes et à Marseille.
A Rennes où le mouvement a réuni de 6.000 (police) à 10.000 personnes (organisateurs), Annaïg Piederrière, secrétaire générale du syndicat étudiant Unef-Rennes, se réjouit d'une "phase de mobilisation ascendante".
Mais si les manifestations ont été calmes à Poitiers ou à Toulouse, le mouvement s'est radicalisé dans certaines villes comme Rennes où certains étudiants et lycéens ont commencé à revendiquer ouvertement le recours à la violence comme seul moyen de se faire entendre.
A Paris, les incidents ont semblé opposer des jeunes extérieurs à la manifestation et les forces de police. A la fin de la manifestation ayant réuni 23.000 personnes à Paris, selon la police, des gendarmes mobiles ont chargé des centaines de casseurs qui leur jetaient cailloux et bouteilles sur l'esplanade des Invalides.
Selon la préfecture de police, il y a eu, peu avant 18H00, 42 interpellations d'auteurs présumés de violences, dégradations ou bris de matériels survenus après la dispersion de la manifestation.
A Marseille, alors que les manifestants (10.000 selon la préfecture, 50.000 selon les organisateurs) étaient parvenus à hauteur de la gare Saint-Charles, des jeunes extérieurs au cortège ont lancé des pierres et des bouteilles sur les forces de l'ordre. Des manifestants ont également été pris à partie par ces petits groupes violents.
A Rennes où le mouvement a réuni de 6.000 (police) à 10.000 personnes (organisateurs), Annaïg Piederrière, secrétaire générale du syndicat étudiant Unef-Rennes, se réjouit d'une "phase de mobilisation ascendante".
Mais si les manifestations ont été calmes à Poitiers ou à Toulouse, le mouvement s'est radicalisé dans certaines villes comme Rennes où certains étudiants et lycéens ont commencé à revendiquer ouvertement le recours à la violence comme seul moyen de se faire entendre.
A Paris, les incidents ont semblé opposer des jeunes extérieurs à la manifestation et les forces de police. A la fin de la manifestation ayant réuni 23.000 personnes à Paris, selon la police, des gendarmes mobiles ont chargé des centaines de casseurs qui leur jetaient cailloux et bouteilles sur l'esplanade des Invalides.
Selon la préfecture de police, il y a eu, peu avant 18H00, 42 interpellations d'auteurs présumés de violences, dégradations ou bris de matériels survenus après la dispersion de la manifestation.
A Marseille, alors que les manifestants (10.000 selon la préfecture, 50.000 selon les organisateurs) étaient parvenus à hauteur de la gare Saint-Charles, des jeunes extérieurs au cortège ont lancé des pierres et des bouteilles sur les forces de l'ordre. Des manifestants ont également été pris à partie par ces petits groupes violents.