Un homme a tué un militaire canadien, mercredi 22 octobre, quelques minutes avant d'entrer dans le Parlement et d’ouvrir le feu, à Ottawa. Michael Zehaf-Bibeau, le tueur, un converti à l'islam et décrit comme adepte des thèses radicales, a été abattu par la police. Un drame inédit dans l’histoire du Canada, qualifié par Stephen Harper, le Premier ministre canadien, d’« attaque terroriste ».
« Un homme est entré dans le Parlement en courant. Il était poursuivi par des policiers armés de fusils qui criaient à tout le monde de se mettre à couvert », a raconté Marc-André Viau, un homme politique canadien présent au Parlement. Au moins trois blessés ont été admis à l'hôpital d'Ottawa pour des blessures légères. Le drame a déclenché un vent de panique dans la capitale canadienne. Un imposant périmètre de sécurité a été maintenu pendant plusieurs heures autour de la scène du drame, la police craignant la présence d’autres assaillants. Les bâtiments publics des grandes villes ont vu leur surveillance renforcée, notamment à Montréal et à Toronto.
Michael Zehaf-Bibeau, 32 ans, était surveillé par les services de renseignement canadiens. Ils lui avaient récemment confisqué son passeport, considérant l’homme comme « un voyageur à haut risque », soupçonné de vouloir partir combattre en Syrie. Il avait été condamné à deux ans de prison en 2003 pour vol et possession d’armes. Il est né Michael Joseph Hall, selon Reuters, s’était converti à l'islam puis s'est récemment radicalisé. Fils d’une fonctionnaire fédérale et d’un homme d’affaires libyen, il aurait vécu en Libye.
Il s’agit du deuxième militaire tué en quelques jours. Lundi dernier, Martin Rouleau-Couture, qui s'est aussi radicalisé, a volontairement tué un soldat avec sa voiture, dans la banlieue de Montréal. Le gouvernement parlait déjà d’un acte terroriste, et du premier attentat lié à l’extrémisme islamiste de l’histoire du Canada.
Le Canada a récemment rejoint la coalition emmenée par les Etats-Unis pour combattre l’Etat islamique. Les autorités canadiennes avaient appelé à la plus grande vigilance face à de possibles actes radicaux sur son sol, et avaient relevé, mardi 21 octobre, le niveau d’alerte terroriste à « moyen ».
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