Le Grand Journal de Canal + est au centre d’une affaire peu banale depuis le passage de Nadir Dendoune lundi 24 septembre. Le journaliste indépendant avait en effet été invité pour réagir aux décès de six Français dans une avalanche au Népal, alors qu'ils gravissaient un des sommets de l’Himalaya. Un invité pertinent puisque lui-même a réussi à gravir, non sans mal, l’Everest en 2008. De son expérience insolite, il avait d’ailleurs publié un livre en 2010 titré « Un Tocard sur le toit du monde ».
Seulement voilà, il garde un mauvais souvenir de son passage au Grand Journal. Il accuse l’émission phare de la chaîne cryptée d’avoir tout fait pour cacher son T-shirt sur lequel est écrit « Palestine ». Dans une tribune publié sur un site du Nouvel Observateur, il explique avoir ressenti une gêne sur le plateau, au point où la régie lui a proposé une veste, lors de la coupure pub, pour cacher son T-shirt.
« C’est en regardant le replay de l’émission que je me rends compte que, pendant toute mon intervention, les cadreurs, donc le réalisateur, n’ont proposé que des plans serrés sur moi, donc sans possibilité d'apercevoir le T-shirt en entier, ce qui ne fut pas le cas pour les autres invités, qui ont aussi été filmés en plan large », ajoute-t-il.
Face à ce coup de gueule public de Nadir Dendoune, Nicolas Escoulan, rédacteur en chef du Grand Journal, est sorti de sa réserve, jeudi 27 septembre au soir, pour dénoncer « un procès d'intention qui est vraiment scandaleux et injuste ». Selon lui, ce n’est pas le T-shirt Palestine qui posait problème mais « l’inscription juste en-dessous en arabe » qu’il n’a pas pu déchiffrer avant l'intervention en direct de son invité car celui-ci avait enlevé son blouson « juste avant d’entrer sur le plateau ».
« Comme on ne savait pas ce que ça voulait dire, dans le doute, on a évité de montrer l'inscription », ajoute M. Escoulan dans sa tribune. Le Grand Journal « est une émission très regardée, nous devons faire attention. J’ai une responsabilité vis-à-vis du public. Et je dois éviter d’être instrumentalisé ou piégé. »
Il reconnaît qu’une assistante-plateau est venue lui proposer une veste. Mais « au même moment, j’entends, depuis la régie, Jean-Michel Aphatie demander à Nadir ce qu’il y a marqué sur son T-shirt. Nadir répond : "Un message de paix." J’ai donc dit de laisser tomber la veste, parce que je fais confiance à Nadir, que je connais depuis quelques années ».
Pour Nadir Dendoune, il n'aurait pas vécu cette mésaventure s'il avait porté un T-shirt « I love New York », Rome ou Paris. Il paraît clair en effet qu'afficher son soutien aux Palestiniens sur les plateaux télés français n'est pas de l'ordre du possible. Le torchon risque de brûler longtemps entre les deux protagonistes.
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« Palestine » : les Observacteurs en action
Seulement voilà, il garde un mauvais souvenir de son passage au Grand Journal. Il accuse l’émission phare de la chaîne cryptée d’avoir tout fait pour cacher son T-shirt sur lequel est écrit « Palestine ». Dans une tribune publié sur un site du Nouvel Observateur, il explique avoir ressenti une gêne sur le plateau, au point où la régie lui a proposé une veste, lors de la coupure pub, pour cacher son T-shirt.
« C’est en regardant le replay de l’émission que je me rends compte que, pendant toute mon intervention, les cadreurs, donc le réalisateur, n’ont proposé que des plans serrés sur moi, donc sans possibilité d'apercevoir le T-shirt en entier, ce qui ne fut pas le cas pour les autres invités, qui ont aussi été filmés en plan large », ajoute-t-il.
Face à ce coup de gueule public de Nadir Dendoune, Nicolas Escoulan, rédacteur en chef du Grand Journal, est sorti de sa réserve, jeudi 27 septembre au soir, pour dénoncer « un procès d'intention qui est vraiment scandaleux et injuste ». Selon lui, ce n’est pas le T-shirt Palestine qui posait problème mais « l’inscription juste en-dessous en arabe » qu’il n’a pas pu déchiffrer avant l'intervention en direct de son invité car celui-ci avait enlevé son blouson « juste avant d’entrer sur le plateau ».
« Comme on ne savait pas ce que ça voulait dire, dans le doute, on a évité de montrer l'inscription », ajoute M. Escoulan dans sa tribune. Le Grand Journal « est une émission très regardée, nous devons faire attention. J’ai une responsabilité vis-à-vis du public. Et je dois éviter d’être instrumentalisé ou piégé. »
Il reconnaît qu’une assistante-plateau est venue lui proposer une veste. Mais « au même moment, j’entends, depuis la régie, Jean-Michel Aphatie demander à Nadir ce qu’il y a marqué sur son T-shirt. Nadir répond : "Un message de paix." J’ai donc dit de laisser tomber la veste, parce que je fais confiance à Nadir, que je connais depuis quelques années ».
Pour Nadir Dendoune, il n'aurait pas vécu cette mésaventure s'il avait porté un T-shirt « I love New York », Rome ou Paris. Il paraît clair en effet qu'afficher son soutien aux Palestiniens sur les plateaux télés français n'est pas de l'ordre du possible. Le torchon risque de brûler longtemps entre les deux protagonistes.
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