La police a interpellé 156 migrants à la gare de Cannes lundi 24 juillet. L’agriculteur Cédric Herrou a lui aussi été arrêté alors qu’il les accompagnait pour rejoindre Marseille afin d’y effectuer des demandes d’asile.
Il s’agit de la sixième fois que le militant est arrêté en l’espace d’un an pour ses activités de soutien aux migrants clandestins. Une centaine de migrants ont été conduit en car à Menton tandis que les autres ont été gardés par la police en attendant un transfert futur.
Cédric Herrou, originaire de Breil-sur-Roya, est membre de Roya citoyenne, une association qui vient régulièrement en aide aux migrants.
Depuis avril dernier, un millier de personnes ont pu entamer leurs démarches dans l’optique d’obtenir l’asile. Les demandeurs devaient se présenter au guichet de l’association Forum réfugiés à Nice. Mais, depuis lundi 24 juillet, cette structure n’enregistre plus que les dossiers de migrants qui souhaitent rester dans les Alpes-Maritimes. Le département n’a pas de centre d’accueil de première urgence car les élus s’y opposent. Ainsi, plus d’une centaine d’entre eux a choisi de se rendre à la préfecture de Marseille. Eric Ciotti, président du conseil département, a demandé à l’Etat de « faire cesser l’action de M. Cédric Herrou et de ceux qui le soutiennent ».
Lire aussi :
Au Festival de la fraternité, la lutte contre les injustices comme préalable au vivre ensemble
Aide aux migrants : 3 000 euros d’amende avec sursis pour Cédric Herrou
Avec l'affaire Cédric Herrou, le délit de solidarité de retour
Sans-papiers : fin du délit de solidarité
Il s’agit de la sixième fois que le militant est arrêté en l’espace d’un an pour ses activités de soutien aux migrants clandestins. Une centaine de migrants ont été conduit en car à Menton tandis que les autres ont été gardés par la police en attendant un transfert futur.
Cédric Herrou, originaire de Breil-sur-Roya, est membre de Roya citoyenne, une association qui vient régulièrement en aide aux migrants.
Depuis avril dernier, un millier de personnes ont pu entamer leurs démarches dans l’optique d’obtenir l’asile. Les demandeurs devaient se présenter au guichet de l’association Forum réfugiés à Nice. Mais, depuis lundi 24 juillet, cette structure n’enregistre plus que les dossiers de migrants qui souhaitent rester dans les Alpes-Maritimes. Le département n’a pas de centre d’accueil de première urgence car les élus s’y opposent. Ainsi, plus d’une centaine d’entre eux a choisi de se rendre à la préfecture de Marseille. Eric Ciotti, président du conseil département, a demandé à l’Etat de « faire cesser l’action de M. Cédric Herrou et de ceux qui le soutiennent ».
Lire aussi :
Au Festival de la fraternité, la lutte contre les injustices comme préalable au vivre ensemble
Aide aux migrants : 3 000 euros d’amende avec sursis pour Cédric Herrou
Avec l'affaire Cédric Herrou, le délit de solidarité de retour
Sans-papiers : fin du délit de solidarité