Le Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen s'est "félicité" lundi soir des excuses présentées aux musulmans par le quotidien Jyllands-Posten qui avait publié 12 caricatures controversées du Saint prophète Mohamed.
Le rédacteur en chef du journal incriminé, Carsten Juste, a présenté ses excuses lundi soir dans une lettre adressée à l'agence jordanienne Petra.
"Ces dessins ne violaient pas la législation danoise, mais mais ont offensé de manière irréfutable beaucoup de musulmans, et nous nous en excusons", a-t-il notamment écrit dans cette lettre.
Cette excuse officielle du journal était exigée depuis plusieurs mois par un grand nombre de dignitaires religieux dans le monde musulman.
"Cela me réjouit énormément que Jyllands-Posten ait fait ce soir (lundi) un pas très important" a déclaré M. Rasmussen à la télévision publique DR1, éspérant et s'attendant à ce que ce geste "contribue" à une solution de cette crise, l'une des plus graves de l'histoire contemporaine de ce pays.
"Il est normal dans une société où la presse est libre et indépendante que la solution (de la crise) vienne avant tout des médias (sous forme d'excuses), car ce n'est pas le gouvernement qui rédige les journaux" selon le dirigeant libéral danois.
M. Rasmussen s'est déclaré surpris par l'ampleur de cette affaire. "Nous devons constater qu'il s'est passé vraiment quelque chose qui a mis les esprits en ébullition, blessant profondément beaucoup de gens qui ont senti leur religion violée", a-t-il ajouté.
Le rédacteur en chef du journal incriminé, Carsten Juste, a présenté ses excuses lundi soir dans une lettre adressée à l'agence jordanienne Petra.
"Ces dessins ne violaient pas la législation danoise, mais mais ont offensé de manière irréfutable beaucoup de musulmans, et nous nous en excusons", a-t-il notamment écrit dans cette lettre.
Cette excuse officielle du journal était exigée depuis plusieurs mois par un grand nombre de dignitaires religieux dans le monde musulman.
"Cela me réjouit énormément que Jyllands-Posten ait fait ce soir (lundi) un pas très important" a déclaré M. Rasmussen à la télévision publique DR1, éspérant et s'attendant à ce que ce geste "contribue" à une solution de cette crise, l'une des plus graves de l'histoire contemporaine de ce pays.
"Il est normal dans une société où la presse est libre et indépendante que la solution (de la crise) vienne avant tout des médias (sous forme d'excuses), car ce n'est pas le gouvernement qui rédige les journaux" selon le dirigeant libéral danois.
M. Rasmussen s'est déclaré surpris par l'ampleur de cette affaire. "Nous devons constater qu'il s'est passé vraiment quelque chose qui a mis les esprits en ébullition, blessant profondément beaucoup de gens qui ont senti leur religion violée", a-t-il ajouté.