L'Union européenne va encourager le dialogue et le respect mutuel entre les civilisations pour tenter de mettre un terme à la crise provoquée par la publication en Europe des caricatures danoises et les réactions qu'elle a provoquées dans plusieurs pays musulmans.
"Il existe un véritable effort pour laisser derrière nous le ressentiment et pour se concentrer sur la prochaine étape et les activités futures afin de réduire les tensions et devenir plus conscients, de chaque côté, de ce qui nous unit plutôt que de ce qui nous divise", a déclaré la ministre autrichienne des Affaires étrangères Ursula Plassnik, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE.
Les chefs de la diplomatie des 25 ont ainsi décidé d'"encourager activement le dialogue, ainsi que la compréhension et le respect mutuels, par le biais de tous les mécanismes existants".
Ces mécanismes sont notamment la coopération euroméditerranéenne (processus Euromed) ou l'Alliance des civilisations, lancée par l'Espagne et la Turquie dans le cadre de l'Onu pour rapprocher l'Islam de l'Occident.
Les ministres ont d'autre part affirmé leur attachement à la liberté d'expression, "droit fondamental et élément essentiel du débat démocratique".
Mais dans le même temps, ils ont estimé que cette liberté d'expression "devrait s'exercer dans un esprit de respect des croyances et des convictions, religieuses et autres".
Ils ont enfin "condamné fermement toutes les violences et les menaces à l'encontre de citoyens européens et des biens de l'UE, de ses Etats membres ainsi que d'autres pays", ainsi que les appels au boycottage à l'encontre des produits de certains Etats membres.
"Il existe un véritable effort pour laisser derrière nous le ressentiment et pour se concentrer sur la prochaine étape et les activités futures afin de réduire les tensions et devenir plus conscients, de chaque côté, de ce qui nous unit plutôt que de ce qui nous divise", a déclaré la ministre autrichienne des Affaires étrangères Ursula Plassnik, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE.
Les chefs de la diplomatie des 25 ont ainsi décidé d'"encourager activement le dialogue, ainsi que la compréhension et le respect mutuels, par le biais de tous les mécanismes existants".
Ces mécanismes sont notamment la coopération euroméditerranéenne (processus Euromed) ou l'Alliance des civilisations, lancée par l'Espagne et la Turquie dans le cadre de l'Onu pour rapprocher l'Islam de l'Occident.
Les ministres ont d'autre part affirmé leur attachement à la liberté d'expression, "droit fondamental et élément essentiel du débat démocratique".
Mais dans le même temps, ils ont estimé que cette liberté d'expression "devrait s'exercer dans un esprit de respect des croyances et des convictions, religieuses et autres".
Ils ont enfin "condamné fermement toutes les violences et les menaces à l'encontre de citoyens européens et des biens de l'UE, de ses Etats membres ainsi que d'autres pays", ainsi que les appels au boycottage à l'encontre des produits de certains Etats membres.