L’institut français d’islamologie (IFI) a été inauguré mardi 22 novembre à la Sorbonne. Cette structure a été créée en février dernier sous la forme d’un groupement d’intérêt publique (GIP) réunissant des établissements d’enseignement supérieur. Sous l'égide du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ils sont huit partenaires institutionnels à se retrouver au sein de l'IFI : aux universités de Strasbourg et d’Aix-Marseille, l’École pratique des hautes études (EPHE), l’Institut national des langues et civilisation orientales (Inalco) et l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) se sont greffées l’université Lumière-Lyon 2, l’université Jean Moulin-Lyon 3 et l’École normale supérieure de Lyon.
Installé dans le Campus Condorcet, à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, l'IFI entend proposer « des formations académiques non-confessantes à même d’éclairer scientifiquement les étudiants et citoyens dans le domaine de l’islamologie » et « encourager l’introduction de cours d’islamologie dans des cursus de licence ». Il est dirigé par le philosophe Pierre Caye, directeur de recherche au CNRS, nommé par arrêté le 15 septembre par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en remplacement de Souad Ayada.
Le recteur délégué pour l’Enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (ESRI) en Nouvelle-Aquitaine Claudio Galderisi, un universitaire spécialiste de civilisation et littérature médiévales, préside, quant à lui, aux destinées de ce nouvel institut qu'il présente comme « une ressource pour la recherche et la formation dans l'étude de l'islam, en offrant ainsi à la communauté nationale un horizon d'humanisme ».
Installé dans le Campus Condorcet, à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, l'IFI entend proposer « des formations académiques non-confessantes à même d’éclairer scientifiquement les étudiants et citoyens dans le domaine de l’islamologie » et « encourager l’introduction de cours d’islamologie dans des cursus de licence ». Il est dirigé par le philosophe Pierre Caye, directeur de recherche au CNRS, nommé par arrêté le 15 septembre par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en remplacement de Souad Ayada.
Le recteur délégué pour l’Enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (ESRI) en Nouvelle-Aquitaine Claudio Galderisi, un universitaire spécialiste de civilisation et littérature médiévales, préside, quant à lui, aux destinées de ce nouvel institut qu'il présente comme « une ressource pour la recherche et la formation dans l'étude de l'islam, en offrant ainsi à la communauté nationale un horizon d'humanisme ».
L'islamologie, « une discipline fondamentale pour l’intelligibilité du fait islamique »
Le nouvel institut est directement issu d’une volonté politique du président de la République. Dans son discours des Mureaux en octobre 2020, Emmanuel Macron présentait alors un plan pour lutter contre le « séparatisme islamiste » comportant un volet académique pour bâtir « un islam des Lumières ». L’inauguration de l’IFI vient concrétiser cette promesse dont l’ambition est de renouer avec une islamologie française « de haut niveau ».
« Nous nous réjouissons que l’islamologie puisse être une discipline fondamentale pour l’intelligibilité du fait islamique. Il est heureux que la France puisse se doter d’un institut aussi important », s'est félicité le président de la Fondation de l’islam de France, Ghaleb Bencheikh, à l'occasion de l'inauguration de l'IFI. « L’islam a besoin d’une approche scientifique et rationnelle froide, loin des raccourcis et analyses à l’emporte-pièce de certains politistes », fait également savoir la FIF, qui salue la nomination de l'islamologue Mohammad Ali Amir-Moezzi à la tête du conseil scientifique de l'IFI. Avec ce spécialiste du chiisme, ils sont 25 universitaires à avoir intégré le conseil.
En matière de formation, l'IFI, qui n'est pas destiné à former les imams et les cadres religieux en France dans un versant théologique, se donne pour priorité « la constitution d’une importante force de recherche par le développement des masters et des doctorats, un renforcement des formations linguistiques de haut niveau, et l’accroissement du vivier de chercheurs à même d’encadrer des thèses de doctorat ».
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« Nous nous réjouissons que l’islamologie puisse être une discipline fondamentale pour l’intelligibilité du fait islamique. Il est heureux que la France puisse se doter d’un institut aussi important », s'est félicité le président de la Fondation de l’islam de France, Ghaleb Bencheikh, à l'occasion de l'inauguration de l'IFI. « L’islam a besoin d’une approche scientifique et rationnelle froide, loin des raccourcis et analyses à l’emporte-pièce de certains politistes », fait également savoir la FIF, qui salue la nomination de l'islamologue Mohammad Ali Amir-Moezzi à la tête du conseil scientifique de l'IFI. Avec ce spécialiste du chiisme, ils sont 25 universitaires à avoir intégré le conseil.
En matière de formation, l'IFI, qui n'est pas destiné à former les imams et les cadres religieux en France dans un versant théologique, se donne pour priorité « la constitution d’une importante force de recherche par le développement des masters et des doctorats, un renforcement des formations linguistiques de haut niveau, et l’accroissement du vivier de chercheurs à même d’encadrer des thèses de doctorat ».
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