L’horreur se poursuit en République centrafricaine. Près de 80 cadavres ont été retrouvés jeudi 5 décembre dans une mosquée et dans les rues à Bangui après des violences sanglantes. 54 corps ont été comptabilisés dans une mosquée du centre de la capitale et 25 autres cadavres ont été découverts dans les rues voisines.
Depuis le renversement de François Bozizé, en mars dernier, le chaos règne dans le pays marqué par des affrontements meurtriers entre musulmans et chrétiens. Face à cette situation, la France a décidé d’intervenir. Le Conseil de sécurité de l’ONU a donné jeudi son feu vert pour que les forces françaises viennent en appui aux forces africaines déjà présentes sur place.
« J'ai décidé d'agir immédiatement, c'est-à-dire dès ce soir, en coordination avec les Africains et avec le soutien des partenaires européens », a déclaré dans la soirée François Hollande. « La France est attendue pour éviter une catastrophe humanitaire », selon le chef de l’Etat, qui a promis une intervention « rapide qui n'a pas vocation à durer ». L’effectif de 650 soldats Français déjà présents en Centrafrique, sera doublé « d'ici quelques jours pour ne pas dire quelques heures », a-t-il précisé.
Si certains comme l'ancien ministre (UDI) de la Défense Hervé Morin s’inquiète que la France devienne « le gendarme de l’Afrique », François Fillon et Alain Juppé de l’UMP ont déclaré soutenir cette opération militaire, la deuxième en Afrique sous le mandat de François Hollande, après celle au Mali.
Elle intervient au moment où s’ouvre vendredi 6 décembre le sommet de l’Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique.
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La République centrafricaine au bord d’un génocide
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Si certains comme l'ancien ministre (UDI) de la Défense Hervé Morin s’inquiète que la France devienne « le gendarme de l’Afrique », François Fillon et Alain Juppé de l’UMP ont déclaré soutenir cette opération militaire, la deuxième en Afrique sous le mandat de François Hollande, après celle au Mali.
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