Plusieurs proches des suspects présumés de l’attaque terroriste perpétrée contre Charlie Hebdo, susceptibles de livrer des informations sur la traque des fugitifs, ont été placés en garde à vue dans la soirée mercredi 7 janvier. Parmi eux, Mourad Hamyd, 18 ans, un temps présenté comme « le troisième suspect » de l’attaque et beau-frère d’un des deux présumés assaillants, est en réalité hors de cause.
Visé par un avis de recherche diffusés dans tous les commissariats et gendarmeries de France, le jeune homme s’est livré lui-même à la police mercredi au soir. Accompagné par son père, il s’est rendu au commissariat de Charleville-Mézières (Ardennes) pour lever les soupçons qui pèsent sur lui, alors qu’il a vu son nom circuler sur les réseaux sociaux avec celui des deux suspects toujours recherchés dans la soirée. Son alibi est en béton ; il était en cours lors de l'attentat.
Ses camarades de classe affirment que Mourad était en cours au moment du massacre perpétré dans les locaux de Charlie Hebdo. « Mourad est resté hier au lycée toute la matinée. Il y a plein de témoins. Je ne comprends pas pourquoi il est en garde à vue », a affirmé à l’AFP Anis, 17 ans. Plusieurs d’entre eux se sont immédiatement mobilisés sur les réseaux sociaux via le hashtag #MouradHamydInnocent, d'autant que les appels à assassiner le jeune homme s'était multiplié sur les réseaux sociaux, nom et prénom à l’appui après que des journalistes l'ait balancé sans aucune prudence.
Le site ultra-sioniste JSS News alors s'enflamme. Une page « La peine de mort pour Saïd Kouachi, Chérif Kouachi et Hamyd Mourad » se monte, certains demandent à « ce qu’on les retrouve et les brûle vivants », d'autres demandent « une balle pour eux maintenant », rapporte StreetPress.
D’après une source policière citée par Le Monde, « aucune charge » n'a été retenue contre lui jeudi matin, et qu’il ne s’agit, dans le cas de Mourad Hamyd, « que de simples vérifications ». Cependant, son nom et son adresse auront eu le temps de faire le tour des médias et des réseaux sociaux. Une grave accusation qui peut se payer très cher pour l'avenir.
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Visé par un avis de recherche diffusés dans tous les commissariats et gendarmeries de France, le jeune homme s’est livré lui-même à la police mercredi au soir. Accompagné par son père, il s’est rendu au commissariat de Charleville-Mézières (Ardennes) pour lever les soupçons qui pèsent sur lui, alors qu’il a vu son nom circuler sur les réseaux sociaux avec celui des deux suspects toujours recherchés dans la soirée. Son alibi est en béton ; il était en cours lors de l'attentat.
Ses camarades de classe affirment que Mourad était en cours au moment du massacre perpétré dans les locaux de Charlie Hebdo. « Mourad est resté hier au lycée toute la matinée. Il y a plein de témoins. Je ne comprends pas pourquoi il est en garde à vue », a affirmé à l’AFP Anis, 17 ans. Plusieurs d’entre eux se sont immédiatement mobilisés sur les réseaux sociaux via le hashtag #MouradHamydInnocent, d'autant que les appels à assassiner le jeune homme s'était multiplié sur les réseaux sociaux, nom et prénom à l’appui après que des journalistes l'ait balancé sans aucune prudence.
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D’après une source policière citée par Le Monde, « aucune charge » n'a été retenue contre lui jeudi matin, et qu’il ne s’agit, dans le cas de Mourad Hamyd, « que de simples vérifications ». Cependant, son nom et son adresse auront eu le temps de faire le tour des médias et des réseaux sociaux. Une grave accusation qui peut se payer très cher pour l'avenir.
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