Au cours du dernier conseil municipal, des représentants des riverains du quartier Castermant de Chelles, en Seine-et-Marne, ont présenté au maire, Jean-Paul Planchou, une pétition contre l’implantation du centre culturel franco-musulman, projet lancé depuis 2009. Le soulèvement de cette partie de la population fait suite aux actions conjuguées de Julien Sanchez, responsable local du Front national (FN), et de la Nouvelle Droite Populaire (NDP) de Seine-et-Marne.
Julien Sanchez avait préalablement adressé une lettre au maire pour lui expliquer clairement que « les électeurs du FN que je représente, n’accepteront en aucun cas, en vertu du principe de laïcité, qu’un terrain public soit attribué par la Ville pour y mener des pratiques religieuses à destination des plus jeunes ».
Le responsable du FN sur place a également déclaré que si la mairie ne pourrait plus continuer leurs agissements, comme « la cession pour le prix ridicule de 65 000 euros d’un terrain de 1000 m2 en vue d’y construire un centre culturel musulman » ou encore le parrainage « dans votre mairie des clandestins », sans « être rappelé aux lois républicaines ».
De son côté, la NDP a diffusé des tracts intitulés « Habitantes et habitants de Chelles : savez-vous qu’une école musulmane va bientôt être ouverte dans votre ville ? ». Ce dernier contient des textes assez véhéments et discriminatoires comme « La France et l’Europe sont des terres de cathédrales et de beffrois, ce ne sont pas des terres de minarets ni de mosquées » tout en lançant un appel à chaque habitant de « signer massivement la pétition contre l’islamisation de la ville et pour la défense de notre identité nationale et européenne ». La liberté religieuse n’a plus de raison d'être pour ces derniers.
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De son côté, la NDP a diffusé des tracts intitulés « Habitantes et habitants de Chelles : savez-vous qu’une école musulmane va bientôt être ouverte dans votre ville ? ». Ce dernier contient des textes assez véhéments et discriminatoires comme « La France et l’Europe sont des terres de cathédrales et de beffrois, ce ne sont pas des terres de minarets ni de mosquées » tout en lançant un appel à chaque habitant de « signer massivement la pétition contre l’islamisation de la ville et pour la défense de notre identité nationale et européenne ». La liberté religieuse n’a plus de raison d'être pour ces derniers.
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