© Iceway12/Wikimedia
A Nagu, une ville majoritairement musulmane située dans la province du Yunnan, dans le sud-ouest de la Chine, la colère gronde. Les Huis protestent contre le projet des autorités locales de démolir les quatre minarets et le toit du dôme de la mosquée de Najiaying.
Samedi 27 mai, des centaines de policiers ont été déployés à travers la ville mais aussi devant la mosquée, empêchant des manifestants de s'y masser en nombre pour dire non à la démolition partielle du lieu de culte. Le blocage de la mosquée a depuis été levé, permettant aux fidèles d'y entrer mais des arrestations ont été opérées après des affrontements avec la police.
Le gouvernement du district de Tonghai, en charge de Nagu, a ouvert une enquête sur ces incidents qualifiés de « perturbations graves de l'ordre social ». Ils ont incité les personnes impliquées à cesser tout acte illégal et criminel, menaçant de sanctions sévères. Toutefois, ceux qui se rendront volontairement avant le 6 juin bénéficieront d'un traitement plus clément.
Les habitants vivant près de la mosquée ont connu des coupures d'Internet et des problèmes de connexion depuis samedi, selon des témoignages recueillis par l'AFP sur place. « La mosquée est, pour des musulmans comme nous, notre maison », a déclaré à l'agence de presse une habitante. « S'ils essaient de la démolir, nous ne les laisserons pas faire. »
La mosquée de Najiaying date du 14e siècle mais les autorités considèrent que les modifications faites ces dernières années sur l'édifice religieux sont illégales, dans une Chine où une loi pour siniser l’islam a été adoptée en 2019.
Ces événements surviennent dans un contexte de surveillance accrue des pratiques religieuses en Chine, au nom de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme. Les Ouïghours et les minorités musulmanes du Xinjiang en sont parmi les victimes les plus visibles aujourd'hui.
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Chine : la lecture du Coran sur mobile, un lourd danger pour les Ouïghours et les musulmans turciques
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Le gouvernement du district de Tonghai, en charge de Nagu, a ouvert une enquête sur ces incidents qualifiés de « perturbations graves de l'ordre social ». Ils ont incité les personnes impliquées à cesser tout acte illégal et criminel, menaçant de sanctions sévères. Toutefois, ceux qui se rendront volontairement avant le 6 juin bénéficieront d'un traitement plus clément.
Les habitants vivant près de la mosquée ont connu des coupures d'Internet et des problèmes de connexion depuis samedi, selon des témoignages recueillis par l'AFP sur place. « La mosquée est, pour des musulmans comme nous, notre maison », a déclaré à l'agence de presse une habitante. « S'ils essaient de la démolir, nous ne les laisserons pas faire. »
La mosquée de Najiaying date du 14e siècle mais les autorités considèrent que les modifications faites ces dernières années sur l'édifice religieux sont illégales, dans une Chine où une loi pour siniser l’islam a été adoptée en 2019.
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