Jume Tahir
Le tribunal populaire chinois de Kashgar a condamné, dimanche 28 septembre, deux Ouïgours à la peine de mort pour l'un, et à la prison à vie pour l'autre pour le meurtre de Jume Tahir, fin juillet, l’imam de la plus grande mosquée de Chine dans le Xinjiang.
Trois assaillants avaient attaqué Jume Tahir, 74 ans, à coups de hâches et de couteaux à l’aube, après la prière du matin. Deux d’entre eux ont été abattus par la police, tandis que le troisième, Nurmemet Abidilimit, capturé vivant, vient d’être condamné à la peine capitale.
L’autre condamné a mort, Gheni Hesen, 18 ans, est celui qui aurait décidé de l’assassinat de l’imam, figure controversée de la communauté ouïgoure. Accusé d’être trop coopératif avec Pékin, Jume Tahir « falsifiait » le Coran, selon le jeune homme. D’après l’agence officielle Xinhua, Gheni Hesen était sous l’influence de religieux extrémistes et était à la tête d’un gang qui entraînait ses membres à tuer les figures religieuses patriotiques.
Atawulla Tursun a, quant à lui, été condamné à la prison à perpétuité, accusé d’avoir fourni les armes de l’assassinat.
Ces nouvelles condamnations portent à 25 le nombre de peines de morts prononcées ces derniers mois en lien avec des violences survenues dans le Xinjiang, alors que les autorités chinoises accusent des militants séparatistes ouïgours de vouloir établir un Etat indépendant, le Turkestan de l’Est. La semaine précédente, l’intellectuel Ilham Tohti, un des plus influents défenseurs de la cause ouïgoure, avait été condamné à la prison à vie, accusé de « séparatisme ». La Chine trouve ainsi le moyen de taire cette minorité musulmane.
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L’autre condamné a mort, Gheni Hesen, 18 ans, est celui qui aurait décidé de l’assassinat de l’imam, figure controversée de la communauté ouïgoure. Accusé d’être trop coopératif avec Pékin, Jume Tahir « falsifiait » le Coran, selon le jeune homme. D’après l’agence officielle Xinhua, Gheni Hesen était sous l’influence de religieux extrémistes et était à la tête d’un gang qui entraînait ses membres à tuer les figures religieuses patriotiques.
Atawulla Tursun a, quant à lui, été condamné à la prison à perpétuité, accusé d’avoir fourni les armes de l’assassinat.
Ces nouvelles condamnations portent à 25 le nombre de peines de morts prononcées ces derniers mois en lien avec des violences survenues dans le Xinjiang, alors que les autorités chinoises accusent des militants séparatistes ouïgours de vouloir établir un Etat indépendant, le Turkestan de l’Est. La semaine précédente, l’intellectuel Ilham Tohti, un des plus influents défenseurs de la cause ouïgoure, avait été condamné à la prison à vie, accusé de « séparatisme ». La Chine trouve ainsi le moyen de taire cette minorité musulmane.
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