Ouïghours, septembre 2010. © Creative Commons
Les autorités de la province de Xinjiang, au nord-ouest de la Chine, ont ordonné aux musulmans de remettre leurs objets islamiques, Coran et tapis de prières compris, sous peine d'un « sévère châtiment ». L'information, rapportée par Radio Free Asia, a provoqué une vive réaction du Congrès mondial des Ouïghours, basée en Allemagne, qui dénonce « un développement inquiétant des persécutions religieuses » au Xinjiang.
« Nous avons reçu une note indiquant que chaque membre de l’ethnie des Ouïghours devait remettre tout objet islamique présent dans sa maison, des exemplaires de Coran, tapis de prières et tout autre symbole de leur religion », raconte Dilxat Raxit, sa porte-parole. La directive s’appliquerait également aux minorités kazakhes et kirghizes.
Une mesure - parmi d'autres - qui devrait raviver les tensions au Xinjiang, où les Ouïghours sont régulièrement accusés de terrorisme.
Les autorités chinoises ont contesté, pour leur part, « des rumeurs sans fondement ». Elles ont renforcé les mesures de sécurité dans la région à l'approche du Congrès quinquennal du Parti communiste chinois (PCC) le 18 octobre à l'issue duquel le président Xi Jinping devrait être reconduit pour un second mandat à la tête du PCC.
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