« Siniser » les musulmans, c’est l’obsession actuelle des autorités chinoises. Dans le cadre de cette politique, les autorités de la capitale Pékin ont ordonné à des restaurants halal et aux étals de nourriture d’enlever l’écriture arabe et les symboles associés à l’islam de leurs enseignes, rapporte Reuters mercredi 31 juillet.
Les employés de 11 restaurants et magasins de Pékin vendant des produits halal et visités par Reuters ces derniers jours ont déclaré que les fonctionnaires leur avaient sommé de retirer les images associées à l’islam telles que le croissant de lune et le mot « halal » écrit en arabe.
« Ils ont dit qu’il s’agissait d’une culture étrangère et qu’il fallait utiliser davantage la culture chinoise », a déclaré le directeur d’un restaurant, qui a souhaité garder l’anonymat.
Pékin compte un millier de restaurants et de commerces halal, selon une application de livraison de repas à domicile. Certains ont déjà remplacé le terme « halal » en arabe par son équivalent en chinois tandis que d'autres se sont contentés, pour le moment, de recouvrir d'une bâche les symboles.
Cette campagne contre l’écriture arabe et les symboles associés à l’islam, notamment à l’œuvre dans la province du Xinjiang, marque une nouvelle phase d’une campagne qui a pris de l’ampleur depuis 2016 et qui vise à assurer la conformité des religions - l’islam mais également le christianisme – avec la culture chinoise dominante. Cette campagne comprend également la destruction de mosquées au style architectural arabe jugées illégales et des minarets.
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« Ils ont dit qu’il s’agissait d’une culture étrangère et qu’il fallait utiliser davantage la culture chinoise », a déclaré le directeur d’un restaurant, qui a souhaité garder l’anonymat.
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