Politiques et pratiques chinoises en matière de protection de la liberté de croyance religieuse, tel est le titre du livre blanc publié mardi 3 avril par les autorités chinoises. Ce document, édité par le Bureau de l’information du Conseil des affaires d’État, recense les religions officielles du pays et le nombre d'adeptes pour chacun des cultes. Il souligne aussi, selon l'agence de presse chinoise Xinhua, les droits de chaque citoyen à une liberté de croyance religieuse.
Selon le document, la Chine compte presque 200 millions de croyants et 380 000 membres du personnel religieux. Les clergés bouddhiste et taoïste représentent à eux seuls respectivement 222 000 personnes et plus de 40 000 personnes. Le nombre de croyants de ces deux cultes est en revanche non quantifié « en raison du manque de procédures strictes à suivre afin de devenir un pratiquant officiel de ces deux religions ».
Les protestants sont au nombre de 38 millions de personnes, tandis que son clergé s'élève à 57 000 personnes, loin derrière les catholiques qui sont six millions, avec un clergé totalisant 8 000 personnes.
L'islam compte plus de 20 millions de fidèles en Chine, réparties dans dix ethnies minoritaires à majorité musulmane, et compte 57 000 personnes parmi le personnel religieux. Sur les 144 000 lieux de cultes enregistrés en Chine, 35 000 sont des mosquées.
Si le livre blanc insiste sur la nécessité d'indépendance et d’autonomie des organisations religieuses chinoises, il n'implique pas une rupture des relations entre elles et celles basées à l'étranger, insiste-t-on.
« Le gouvernement chinois soutient et encourage toutes les religions dans le pays à développer (...) des échanges avec l'étranger, ainsi qu'à établir, développer et consolider leurs relations amicales avec les milieux religieux étrangers, afin d'accroître la confiance mutuelle, de dissiper les malentendus et de donner une bonne image » mais il « combat fermement et punit (…) les organisations et individus étrangers qui profitent de la religion pour procéder à des infractions à la Constitution, aux lois, aux règlements et aux politiques chinois, contrôler les organisations religieuses chinoises, ainsi qu'intervenir dans les affaires religieuses chinoises, voire même tenter de recourir à la subversion contre le pouvoir et le régime socialiste chinois », fait-on savoir dans le livre blanc.
Le livre blanc entend insister sur l'importance, pour le gouvernement, du respect de la liberté religieuse. Il est ainsi indiqué que « les croyants bénéficient des mêmes droits que les non croyants sur les plans politique, économique, social et culturel ; et leur croyance différente n'aboutit pas à une inégalité en matière de droits », tout en insistant sur le fait que « l'Etat prend des mesures pour restreindre la propagation et le développement de l'extrémisme ». Au nom de cette même lutte contre l'extrémisme, les religions, en particulier le christianisme, l'islam et le bouddhisme tibétain, restent étroitement contrôlées par les autorités.
Lire aussi :
Les femmes en Chine : un monde entre liberté et contrôle
Grande Mosquée de Xi’an : quel est ce joyau musulman de Chine visité par Macron ?
Chine : les musulmans du Xinjiang sommés de remettre leur Coran aux autorités
Selon le document, la Chine compte presque 200 millions de croyants et 380 000 membres du personnel religieux. Les clergés bouddhiste et taoïste représentent à eux seuls respectivement 222 000 personnes et plus de 40 000 personnes. Le nombre de croyants de ces deux cultes est en revanche non quantifié « en raison du manque de procédures strictes à suivre afin de devenir un pratiquant officiel de ces deux religions ».
Les protestants sont au nombre de 38 millions de personnes, tandis que son clergé s'élève à 57 000 personnes, loin derrière les catholiques qui sont six millions, avec un clergé totalisant 8 000 personnes.
L'islam compte plus de 20 millions de fidèles en Chine, réparties dans dix ethnies minoritaires à majorité musulmane, et compte 57 000 personnes parmi le personnel religieux. Sur les 144 000 lieux de cultes enregistrés en Chine, 35 000 sont des mosquées.
Si le livre blanc insiste sur la nécessité d'indépendance et d’autonomie des organisations religieuses chinoises, il n'implique pas une rupture des relations entre elles et celles basées à l'étranger, insiste-t-on.
« Le gouvernement chinois soutient et encourage toutes les religions dans le pays à développer (...) des échanges avec l'étranger, ainsi qu'à établir, développer et consolider leurs relations amicales avec les milieux religieux étrangers, afin d'accroître la confiance mutuelle, de dissiper les malentendus et de donner une bonne image » mais il « combat fermement et punit (…) les organisations et individus étrangers qui profitent de la religion pour procéder à des infractions à la Constitution, aux lois, aux règlements et aux politiques chinois, contrôler les organisations religieuses chinoises, ainsi qu'intervenir dans les affaires religieuses chinoises, voire même tenter de recourir à la subversion contre le pouvoir et le régime socialiste chinois », fait-on savoir dans le livre blanc.
Le livre blanc entend insister sur l'importance, pour le gouvernement, du respect de la liberté religieuse. Il est ainsi indiqué que « les croyants bénéficient des mêmes droits que les non croyants sur les plans politique, économique, social et culturel ; et leur croyance différente n'aboutit pas à une inégalité en matière de droits », tout en insistant sur le fait que « l'Etat prend des mesures pour restreindre la propagation et le développement de l'extrémisme ». Au nom de cette même lutte contre l'extrémisme, les religions, en particulier le christianisme, l'islam et le bouddhisme tibétain, restent étroitement contrôlées par les autorités.
Lire aussi :
Les femmes en Chine : un monde entre liberté et contrôle
Grande Mosquée de Xi’an : quel est ce joyau musulman de Chine visité par Macron ?
Chine : les musulmans du Xinjiang sommés de remettre leur Coran aux autorités