Le patrimoine religieux et historique des Ouïghours est en danger. Selon des informations revélées par le quotidien The Guardian et le site d'investigation britannique Bellingcat, pas moins de 31 mosquées et deux grands sanctuaires musulmans implantés dans la province du Xinjiang ont subi des dommages structurels importants entre 2016 et 2018. Quinze d’entre ces sites recensés ont été « complètement ou presque totalement rasés ».
C’est une destruction à grande échelle des infrastructures islamiques qui s’opère dans le nord-ouest de la Chine où vit la minorité musulmane des Ouïghours, persécutée par les autorités.
Outre les bâtiments rasés, les journalistes ont documenté, grâce à des images satellites, la destruction de dômes et de minarets de plusieurs mosquées ainsi que la destruction de neuf bâtiments aménagés en lieux de culte, bien qu'ils ne portent aucun élément extérieur caractéristique d’une mosquée.
Le sanctuaire de l’Imam Asim, un important lieu de pèlerinage pour les Ouïghours, la mosquée Kargilik, l’un des plus grands lieux de culte musulman de la région, et la mosquée Yutian Aitika, située près de la ville de Hotan et qui datait du XIIIe siècle figurent parmi les structures détruites.
« Pour la génération actuelle, si vous enlevez leurs parents et que vous détruisez leur héritage culturel qui les rappellent leurs origines de l’autre côté, quand ils grandiront, tout ça leur sera étranger », a alerté un résidant de Hotan, cité par The Guardian. Les autorités chinoises, lancées dans une politique d’éradication de l’identité ouïghoure, ne recule devant rien.
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Le sanctuaire de l’Imam Asim, un important lieu de pèlerinage pour les Ouïghours, la mosquée Kargilik, l’un des plus grands lieux de culte musulman de la région, et la mosquée Yutian Aitika, située près de la ville de Hotan et qui datait du XIIIe siècle figurent parmi les structures détruites.
« Pour la génération actuelle, si vous enlevez leurs parents et que vous détruisez leur héritage culturel qui les rappellent leurs origines de l’autre côté, quand ils grandiront, tout ça leur sera étranger », a alerté un résidant de Hotan, cité par The Guardian. Les autorités chinoises, lancées dans une politique d’éradication de l’identité ouïghoure, ne recule devant rien.
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