Chirac accentue la pression sur Washington
Jacques Chirac lors de la conférence de presse à Toulon
A l’issue d’une réunion de crise sur le Liban, Jacques Chirac a accentué mercredi la pression sur les Etats-Unis pour qu'ils approuvent une résolution de l'Onu sur le Proche-Orient, assurant qu’une "renonciation à un cessez-le- feu immédiat" au Liban serait "la plus immorale des solutions".
Si les négociations échouent à New York, M. Chirac a laissé entendre que la France présenterait son propre texte, charge à la diplomatie américaine d'expliquer pourquoi elle n'a pas souhaité participer à la sortie de crise.
"Si nous arrivons à une solution (...) et bien tant mieux. Si nous n'y arrivons pas, il est évident que nous aurons un débat au Conseil de sécurité (de l'Onu) et que chacun y affirmera clairement sa position, y compris la France avec sa propre résolution", a-t-il dit lors d'une conférence de presse tenue dans les salons de la préfecture du Var à Toulon.
Si les négociations échouent à New York, M. Chirac a laissé entendre que la France présenterait son propre texte, charge à la diplomatie américaine d'expliquer pourquoi elle n'a pas souhaité participer à la sortie de crise.
"Si nous arrivons à une solution (...) et bien tant mieux. Si nous n'y arrivons pas, il est évident que nous aurons un débat au Conseil de sécurité (de l'Onu) et que chacun y affirmera clairement sa position, y compris la France avec sa propre résolution", a-t-il dit lors d'une conférence de presse tenue dans les salons de la préfecture du Var à Toulon.
« Je ne veux pas imaginer qu'il n'y ait pas de solution »
Après avoir fait le point sur la crise qui secoue actuellement le Liban avec Dominique de Villepin, Michèle Alliot-Marie et Philippe Douste-Blazy, Jacques Chirac a fait état de "réserves américaines" sur un projet de résolution amendé par la France pour intégrer certaines des exigences libanaises.
"Je ne veux pas imaginer qu'il n'y ait pas de solution parce que cela voudrait dire, ce qui serait la plus immorale des solutions, que l'on accepte la situation actuelle et qu'on renonce au cessez-le-feu", a-t-il déclaré.
Les contacts sont "absolument permanents" entre Paris et Washington, a-t-il assuré trois ans après l'affrontement diplomatique entre Paris et Washington sur l'Irak. "Cela ne veut pas dire que nous soyons d'accord sur tout", a-t-il prévenu.
"Je ne veux pas imaginer qu'il n'y ait pas de solution parce que cela voudrait dire, ce qui serait la plus immorale des solutions, que l'on accepte la situation actuelle et qu'on renonce au cessez-le-feu", a-t-il déclaré.
Les contacts sont "absolument permanents" entre Paris et Washington, a-t-il assuré trois ans après l'affrontement diplomatique entre Paris et Washington sur l'Irak. "Cela ne veut pas dire que nous soyons d'accord sur tout", a-t-il prévenu.
Le texte franco-américain est
Le texte franco-américain qui a été présenté samedi à New York est "une base de travail" dans laquelle doivent être intégrées "les réactions" d'Israël et du Liban, afin de "tenir compte notamment de la stabilité du Liban" selon le président français.
Selon la Ligue arabe et le Liban, le retrait immédiat de toutes les troupes israéliennes actuellement déployées au Liban est un élément indispensable à tout accord de cessez-le-feu.
La "priorité absolue" de la France est la cessation des hostilités "pour que cesse le cortège des morts, des souffrances, des destructions", a-t-il réaffirmé, réitérant la séquence diplomatique en trois temps défendue par Paris : cessez-le-feu, accord politique et déploiement d'une force internationale.
"On ne résoudra rien par la force. Toute solution doit passer par un accord politique", a assuré Jacques Chirac.
Selon la Ligue arabe et le Liban, le retrait immédiat de toutes les troupes israéliennes actuellement déployées au Liban est un élément indispensable à tout accord de cessez-le-feu.
La "priorité absolue" de la France est la cessation des hostilités "pour que cesse le cortège des morts, des souffrances, des destructions", a-t-il réaffirmé, réitérant la séquence diplomatique en trois temps défendue par Paris : cessez-le-feu, accord politique et déploiement d'une force internationale.
"On ne résoudra rien par la force. Toute solution doit passer par un accord politique", a assuré Jacques Chirac.
Nasrallah pour un déploiement de l'armée libanaise
De son côté, le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s'est montré favorable à un déploiement des forces libanaises au Sud-Liban.
Lors d'un discours diffusé à la télévision, il a par ailleurs accusé les Etats-Unis de chercher à imposer les revendications israéliennes relatives au Liban dans la résolution en cours de discussion à l'Onu.
Lors d'un discours diffusé à la télévision, il a par ailleurs accusé les Etats-Unis de chercher à imposer les revendications israéliennes relatives au Liban dans la résolution en cours de discussion à l'Onu.