Ses propos sur les civilisations font la Une de l'actualité politique et continuent de susciter des réactions d'indignation mais également de soutien franc et massif du côté de l'UMP.
Dans La Matinale de Canal + où il a été invité mardi 7 février, Claude Guéant a pourtant affirmé que, pour lui, « ce qui est en cause, c'est la religion musulmane ». Avant de tempérer : « les musulmans de France représentent la deuxième religion dans notre pays (...) et la République protège leurs croyances et favorise la pratique de leur culte. »
Le ministre de l'Intérieur ne regrette pas le choix du terme « civilisation » mais a déclaré que ses propos ne visaient pas « une civilisation en particulier ». « Nous avons en France des valeurs, nous y tenons et pour nous tout ne se vaut pas ». Il a ainsi tenu à dénoncer « le relativisme du Parti socialiste qui considère que tout se vaut et qui, par conséquent, est gêné pour mener des combats qui pourtant correspondent à nos principes républicains ».
Face à l’ampleur de la polémique, il a déclaré plus tard au CFCM que ses propos controversés sur les civilisations ne visaient pas les musulmans français. « Mon propos de bon sens et d'évidence ne visait aucune culture en particulier, ni nos concitoyens de confession musulmane qui respectent et adhèrent pleinement aux valeurs de la République, et dont la République respecte et protège les croyances », indique son courrier adressé mardi 7 février au Conseil français du culte musulman (CFCM). M. Guéant n’a surement pas réussi à rassurer ses concitoyens de confession musulmane.
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Polémique Guéant : « Toutes les civilisations ne se valent pas »
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Le ministre de l'Intérieur ne regrette pas le choix du terme « civilisation » mais a déclaré que ses propos ne visaient pas « une civilisation en particulier ». « Nous avons en France des valeurs, nous y tenons et pour nous tout ne se vaut pas ». Il a ainsi tenu à dénoncer « le relativisme du Parti socialiste qui considère que tout se vaut et qui, par conséquent, est gêné pour mener des combats qui pourtant correspondent à nos principes républicains ».
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