L’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant a été placé en garde à vue, mardi 17 décembre, dans le cadre d’une enquête sur des primes en liquide qu’il aurait touché, place Beauvau.
A l’époque des faits, Claude Guéant était directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy. Il aurait perçu 10 000 euros mensuels de primes non déclarées puisées dans les « frais d'enquête et de surveillance » des policiers, entre 2002 et 2004.
Une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, complicité et recel avait été ouverte en juin dernier à la suite de la publication d'un rapport des inspections générales de l'administration (IGA) et de l’IGPN (la police des polices). Claude Guéant, nommé ministre en 2011, avait indiqué avoir bénéficié de ces primes. Il expliquait ainsi le règlement en liquide de plusieurs factures découvertes lors de perquisitions à son domicile et dans son bureau, en février, dans le cadre d'une autre enquête, portant sur les accusations de financement libyen de la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy.
L’actuel directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, Michel Gaudin, a également été placé en garde à vue mardi dans l’enquête sur les primes de la Place Beauvau. Ancien directeur général de la police nationale (DGPN), il était en charge des fonds d'enquête d’où les primes reversées à Claude Guéant auraient pu être prélevées. Nommé préfet de police sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, l’homme a été limogé par Manuel Valls à son arrivée au ministère de l'Intérieur.
Claude Guéant et Michel Gaudin sont entendus à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine.
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