Claude Guéant a grandement alimenté le débat sur l’islam en France tout au long de l’année 2011. Les élections présidentielle et les législatives approchant, voilà que le ton de son discours change. Il dit désormais vouloir apaiser le débat sur l'islam en France et demande que ce thème ne soit pas « un sujet d'empoignades » lors de la campagne électorale.
« Si ce devait être le cas, cela ne viendra certainement pas de notre formation politique », a-t-il déclaré dans une interview au Monde, daté de mardi 3 janvier. Le ministre de l'Intérieur estime qu'il n'est plus nécessaire de « légiférer de manière supplémentaire » car « la jurisprudence qui se dessine (...) est suffisante et nous convient » et se défend de toute stigmatisation après plus d'un an de vifs débats sur l'islam et la laïcité.
« Je ne méconnais pas les difficultés qui ont pu survenir et le sentiment de malaise que certains musulmans ont pu rencontrer lors de ces débats. Mais je pense que le bilan de ces derniers mois est plutôt positif », affirme Guéant. « Il faut faire en sorte que les choses se passent au mieux pour l'immense majorité des musulmans qui respectent les règles républicaines et adoptent nos valeurs, qui ont besoin de lieux de culte et d'une compréhension de la société. »
L'islam est une religion « ouverte, tolérante, pleinement insérée dans notre société », a même ajouté le ministre de l'Intérieur. Ce discours en surprend plus d'un. Au centre de nombreuses polémiques, dont la dernière concerne les étudiants étrangers, Guéant veut se faire plus discret. La victoire de son parti pourrait sans doute en dépendre.
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« Si ce devait être le cas, cela ne viendra certainement pas de notre formation politique », a-t-il déclaré dans une interview au Monde, daté de mardi 3 janvier. Le ministre de l'Intérieur estime qu'il n'est plus nécessaire de « légiférer de manière supplémentaire » car « la jurisprudence qui se dessine (...) est suffisante et nous convient » et se défend de toute stigmatisation après plus d'un an de vifs débats sur l'islam et la laïcité.
« Je ne méconnais pas les difficultés qui ont pu survenir et le sentiment de malaise que certains musulmans ont pu rencontrer lors de ces débats. Mais je pense que le bilan de ces derniers mois est plutôt positif », affirme Guéant. « Il faut faire en sorte que les choses se passent au mieux pour l'immense majorité des musulmans qui respectent les règles républicaines et adoptent nos valeurs, qui ont besoin de lieux de culte et d'une compréhension de la société. »
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