Jeudi, le bureau de la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a été perquisitionné dans le cadre de l'affaire Clearstream, une vaste manipulation contre des personnalités dont Nicolas Sarkozy, a-t-on appris samedi de source judiciaire et auprès du ministère de la Défense, confirmant une information du Monde. Des juges d'instruction "ont effectué jeudi une perquisition au ministère de la Défense dans le cadre de l'affaire Clearstream", a confirmé le conseiller de presse de la ministre, le colonel Philippe Tanguy. "Les juges ont eu accès à l'ensemble des documents et des locaux qu'ils ont souhaité voir", a précisé le colonel Tanguy. "C'est une procédure normale dans le cadre d'une telle enquête et on n'attend pas pour le moment de réaction du ministre", a ajouté le colonel Tanguy.
La perquisition a été menée par les juges financiers Jean-Marie D'Huy et Henri Pons dans le cadre d'une information judiciaire ouverte à Paris pour "dénonciation calomnieuse" à la suite des plaintes notamment de deux patrons, Alain Gomez, ancien patron de Thomson , et Philippe Delmas du groupe aéronautique EADS, a-t-on précisé de source judiciaire. Selon la même source, confirmant l'information du quotidien Le Monde, les magistrats se sont rendus dans le bureau de la ministre de la Défense, dans celui de son directeur de cabinet, et dans l'ancien bureau du général Philippe Rondot, qui fut jusqu'en décembre 2005 un proche collaborateur de Mme Alliot-Marie pour les questions de renseignement avant de prendre sa retraite. Des agendas de la ministre ont notamment été saisis à son secrétariat, a-t-on précisé de même source.
La justice cherche à identifier un mystérieux corbeau qui a faussement accusé en 2004 des personnalités, dont le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, d'avoir des comptes occultes à l'étranger via la société financière Clearstream, accusée d'être un centre de dissimulation de transactions financières.
La perquisition a été menée par les juges financiers Jean-Marie D'Huy et Henri Pons dans le cadre d'une information judiciaire ouverte à Paris pour "dénonciation calomnieuse" à la suite des plaintes notamment de deux patrons, Alain Gomez, ancien patron de Thomson , et Philippe Delmas du groupe aéronautique EADS, a-t-on précisé de source judiciaire. Selon la même source, confirmant l'information du quotidien Le Monde, les magistrats se sont rendus dans le bureau de la ministre de la Défense, dans celui de son directeur de cabinet, et dans l'ancien bureau du général Philippe Rondot, qui fut jusqu'en décembre 2005 un proche collaborateur de Mme Alliot-Marie pour les questions de renseignement avant de prendre sa retraite. Des agendas de la ministre ont notamment été saisis à son secrétariat, a-t-on précisé de même source.
La justice cherche à identifier un mystérieux corbeau qui a faussement accusé en 2004 des personnalités, dont le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, d'avoir des comptes occultes à l'étranger via la société financière Clearstream, accusée d'être un centre de dissimulation de transactions financières.