Le Conseil d’Etat a scellé le sort de l’édifice du 15 rue d’Estienne d’Orves à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) en validant, début novembre, l’ordonnance d’expulsion prononcée par le tribunal administratif de Cergy-Pontoise le 10 août dernier.
Cependant, l’Association pour l’instruction, le dialogue et l’échange (AIDE) et l’Union des associations musulmanes de Clichy-la-Garenne (UAMC), en charge du lieu de culte, refusent d’abdiquer. Les associations continuent de se mobiliser et conserve sur la face de l’immeuble une bâche adressant un appel aux fidèles : « Sauver notre mosquée, c’est sauver nos enfants, tous ensemble pour l’achat de notre mosquée ».
Après l’expiration du bail précaire des associations en juin dernier, le maire LR Rémi Muzeau a entrepris une procédure d’expulsion.Il souhaite changer le bâtiment en médiathèque et encourage les musulmans à aller prier dans la nouvelle mosquée des Trois-Pavillons située en périphérie de la ville.
La préfecture des Hauts-de-Seine est aujourd’hui en pouvoir d’utiliser le recours « à la force publique afin de faire exécuter la décision de justice » mais assure être « toujours dans le dialogue ». « Nous espérons évidemment ne pas en arriver là », renchérit le maire de Clichy.
Me Moundji Maoui, l’avocat des associations, assure au Parisien avoir engagé une nouvelle procédure devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise pour « contester l’expulsion ». Et ce même si la préfecture du 92 affirme que « la décision du Conseil d’Etat rend exécutoire l’ordonnance d’expulsion » et qu’« il n’y a plus de recours juridiques possibles ».
Un rassemblement est prévu, samedi 26 novembre, pour dire « non à la fermeture de la mosquée ». Le 20 mai dernier, une manifestation similaire avait réuni 500 personnes. Le 8 décembre prochain, les associations vont comparaître au sujet de l’astreinte de 500 € par jour décidée en août suite à l’ordonnance d’expulsion. Une amende de 40 000 € pèse sur les responsables de la mosquée qui espère pour autant toujours rassembler l’argent nécessaire au rachat de l’immeuble auprès de la municipalité, et ce en dépit de l’hostilité affichée du maire.
Mise à jour : A l'appel de l'UAMC, près de 1 000 personnes ont manifesté samedi devant la mairie de Clichy pour protester contre la fermeture du lieu de culte musulman. Ils appellent le maire à reconsidérer sa volonté de transformer le lieu en une médiathèque. Un appel resté sans suite à ce jour.
Cependant, l’Association pour l’instruction, le dialogue et l’échange (AIDE) et l’Union des associations musulmanes de Clichy-la-Garenne (UAMC), en charge du lieu de culte, refusent d’abdiquer. Les associations continuent de se mobiliser et conserve sur la face de l’immeuble une bâche adressant un appel aux fidèles : « Sauver notre mosquée, c’est sauver nos enfants, tous ensemble pour l’achat de notre mosquée ».
Après l’expiration du bail précaire des associations en juin dernier, le maire LR Rémi Muzeau a entrepris une procédure d’expulsion.Il souhaite changer le bâtiment en médiathèque et encourage les musulmans à aller prier dans la nouvelle mosquée des Trois-Pavillons située en périphérie de la ville.
La préfecture des Hauts-de-Seine est aujourd’hui en pouvoir d’utiliser le recours « à la force publique afin de faire exécuter la décision de justice » mais assure être « toujours dans le dialogue ». « Nous espérons évidemment ne pas en arriver là », renchérit le maire de Clichy.
Me Moundji Maoui, l’avocat des associations, assure au Parisien avoir engagé une nouvelle procédure devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise pour « contester l’expulsion ». Et ce même si la préfecture du 92 affirme que « la décision du Conseil d’Etat rend exécutoire l’ordonnance d’expulsion » et qu’« il n’y a plus de recours juridiques possibles ».
Un rassemblement est prévu, samedi 26 novembre, pour dire « non à la fermeture de la mosquée ». Le 20 mai dernier, une manifestation similaire avait réuni 500 personnes. Le 8 décembre prochain, les associations vont comparaître au sujet de l’astreinte de 500 € par jour décidée en août suite à l’ordonnance d’expulsion. Une amende de 40 000 € pèse sur les responsables de la mosquée qui espère pour autant toujours rassembler l’argent nécessaire au rachat de l’immeuble auprès de la municipalité, et ce en dépit de l’hostilité affichée du maire.
Mise à jour : A l'appel de l'UAMC, près de 1 000 personnes ont manifesté samedi devant la mairie de Clichy pour protester contre la fermeture du lieu de culte musulman. Ils appellent le maire à reconsidérer sa volonté de transformer le lieu en une médiathèque. Un appel resté sans suite à ce jour.