La Conférence internationale pour la Défense du Prophète s'est terminée jeudi sur la création d'une organisation ainsi que d'un fonds internationaux pour défendre le Prophète et sur la condamnation des violences ayant suivi la publication des caricatures. Réunisant près de 300 oulémas, prédicateurs et présidents d'associations islamiques ainsi que des chefs de communautés arabes et musulmanes d'Europe, selon les organisateurs. Six imams venus du Danemark étaient également présents.
La conférence de Manama a "décidé la création de l'Organisation internationale pour la Défense du Prophète", chargée de veiller à "la poursuite des travaux de la conférence". Les travaux seront conduits à travers "quatre bureaux qui seront chargés des affaires juridiques, économiques, médiatiques et de la communication, avec les associations concernées", ajoute le communiqué.
Un fonds international pour la Défense du Prophète sera également créé pour "financer les projets et les activités de l'organisation".
"Le capital proposé pour ce fonds serait de 100 millions d'euros", a indiqué à l'AFP cheikh Salmane al-Ouda, secrétaire général de la conférence.
Les participants à la conférence ont "dénoncé l'atteinte au Prophète, qu'elle provienne d'un pays ou d'une quelconque partie", et ont demandé "des excuses" appelant à "faire connaître la vraie image de l'islam et de son Prophète et mettre en relief le grand rôle qu'il a joué dans la civilisation humaine".
"La relation entre les musulmans et l'Occident doit être bâtie sur la cohabitation pacifique et le respect mutuel", soulignent les participants.
Ils ont appelé à "ouvrir un dialogue avec l'Occident, notamment le Danemark, et l'informer sur (la valeur de) ce grand Prophète", ainsi qu'à "élaborer des stratégies adéquates pour prévenir une répétition de ces offenses à l'avenir", estimant que "le boycottage économique est un moyen de protestation civilisé".
Les participants s'engagent à "lever le boycott" des produits danois si les compagnies concernées "se déclarent opposées à la publication des caricatures et versent une contribution financière destinée aux efforts d'information" sur le Prophète.
A cette occasion, Ils ont "salué la position de la compagnie (dano-suédoise) Arla Foods" qui a lancé une campagne d'excuses dans les médias.
Douze dessins satiriques du Prophète avaient été publiés en septembre 2005 par le quotidien danois, Jyllands-Posten, avant d'être reproduits en janvier par d'autres journaux dans le monde, essentiellement en Europe, provoquant des manifestations de colère.
"Les participants condamnent les réactions destructrices qui se sont traduites par l'incendie de lieux de prière et de bâtiments et le saccage de propriétés", selon le communiqué final lu lors de la séance de clôture.
Ces actes sont "contraires à l'islam", souligne le texte qui considère comme "illicite tout acte destructeur commis (...) sous quelque prétexte que ce soit".
Les participants "appellent les musulmans à s'abstenir de toute réaction irréfléchie, interdite en islam".
La conférence de Manama a "décidé la création de l'Organisation internationale pour la Défense du Prophète", chargée de veiller à "la poursuite des travaux de la conférence". Les travaux seront conduits à travers "quatre bureaux qui seront chargés des affaires juridiques, économiques, médiatiques et de la communication, avec les associations concernées", ajoute le communiqué.
Un fonds international pour la Défense du Prophète sera également créé pour "financer les projets et les activités de l'organisation".
"Le capital proposé pour ce fonds serait de 100 millions d'euros", a indiqué à l'AFP cheikh Salmane al-Ouda, secrétaire général de la conférence.
Les participants à la conférence ont "dénoncé l'atteinte au Prophète, qu'elle provienne d'un pays ou d'une quelconque partie", et ont demandé "des excuses" appelant à "faire connaître la vraie image de l'islam et de son Prophète et mettre en relief le grand rôle qu'il a joué dans la civilisation humaine".
"La relation entre les musulmans et l'Occident doit être bâtie sur la cohabitation pacifique et le respect mutuel", soulignent les participants.
Ils ont appelé à "ouvrir un dialogue avec l'Occident, notamment le Danemark, et l'informer sur (la valeur de) ce grand Prophète", ainsi qu'à "élaborer des stratégies adéquates pour prévenir une répétition de ces offenses à l'avenir", estimant que "le boycottage économique est un moyen de protestation civilisé".
Les participants s'engagent à "lever le boycott" des produits danois si les compagnies concernées "se déclarent opposées à la publication des caricatures et versent une contribution financière destinée aux efforts d'information" sur le Prophète.
A cette occasion, Ils ont "salué la position de la compagnie (dano-suédoise) Arla Foods" qui a lancé une campagne d'excuses dans les médias.
Douze dessins satiriques du Prophète avaient été publiés en septembre 2005 par le quotidien danois, Jyllands-Posten, avant d'être reproduits en janvier par d'autres journaux dans le monde, essentiellement en Europe, provoquant des manifestations de colère.
"Les participants condamnent les réactions destructrices qui se sont traduites par l'incendie de lieux de prière et de bâtiments et le saccage de propriétés", selon le communiqué final lu lors de la séance de clôture.
Ces actes sont "contraires à l'islam", souligne le texte qui considère comme "illicite tout acte destructeur commis (...) sous quelque prétexte que ce soit".
Les participants "appellent les musulmans à s'abstenir de toute réaction irréfléchie, interdite en islam".