Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
Plus d’ 1,6 million de déplacés dans l’Est de la République du Congo (RDC) étaient “ pris au piège de la crise ” selon le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, dans une déclaration en date du 2 novembre. Il a également ajouté que ces personnes n’avaient pas accès à une aide humanitaire.
“ Ils n’ont pas accès de la nourriture, ni à de l’eau, ni aux autres éléments de première nécessité ” a déclaré à la presse David Miliband, dans la capitale économique tanzanienne Dar es-Salaam, après avoir rencontrer le président de l’Union Africaine (UA), Jakaya kikwete, également président tanzanien, en compagnie de son homologue français, Bernard Kouchner. Ces derniers devaient rencontrer durant ce même weekend des 1er et 2 novembre, le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, à Kinshasa, la capitale ainsi que Paul Kagame, le président rwandais à Kigali.
De plus, comme dans toute crise alimentaire, “ il y a une menace d’épidémies de maladies et de malnutrition dans la zone ” prévenait également le ministre britannique.
L'est de la RDC est le théâtre depuis plusieurs semaines d'un conflit entre l'armée congolaise et la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP).
Les rebelles sont arrivés le 29 octobre dernier aux portes de la la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma, et ont depuis décrété un cessez-le-feu unilatéral, qui semble respecté jusqu'à présent.
Les combats ont jeté sur les routes plusieurs dizaines de milliers de personnes, forcées de vivre dans une situation sanitaire très précaire.
La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) a dénoncé des " violations graves et massives des droits de l'Homme " dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), sur lesquels la Cour pénale internationale (CPI) " devrait publiquement enquêter ".
Les affrontements dans la province du Nord-Kivu (est de la RDC) qui opposent depuis fin août les rebelles de Laurent Nkunda à l'armée congolaise " s'accompagnent de violations graves et massives des droits de l'Homme constitutives de crimes internationaux réprimés par la CPI ", affirme la FIDH dans un communiqué reçu à Kinshasa.
La CPI jouerait alors " son rôle pleinement dissuasif dans la perpétration de nouvelles exactions ", a estimé la présidence de la FIDH, Souheir Belhassen, jointe par l'AFP.
Selon la FIDH, des éléments en fuite de l'armée " se seraient livrés à des actes de pillages, des exécutions sommaires et des viols à l'encontre des populations civiles " à Goma, capitale du Nord-Kivu, et dans ses alentours. Des soldats de la Garde républicaine auraient été envoyés pour réprimer le comportement des soldats et en auraient abattu une dizaine, ajoute le texte.
“ Ils n’ont pas accès de la nourriture, ni à de l’eau, ni aux autres éléments de première nécessité ” a déclaré à la presse David Miliband, dans la capitale économique tanzanienne Dar es-Salaam, après avoir rencontrer le président de l’Union Africaine (UA), Jakaya kikwete, également président tanzanien, en compagnie de son homologue français, Bernard Kouchner. Ces derniers devaient rencontrer durant ce même weekend des 1er et 2 novembre, le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, à Kinshasa, la capitale ainsi que Paul Kagame, le président rwandais à Kigali.
De plus, comme dans toute crise alimentaire, “ il y a une menace d’épidémies de maladies et de malnutrition dans la zone ” prévenait également le ministre britannique.
L'est de la RDC est le théâtre depuis plusieurs semaines d'un conflit entre l'armée congolaise et la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP).
Les rebelles sont arrivés le 29 octobre dernier aux portes de la la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma, et ont depuis décrété un cessez-le-feu unilatéral, qui semble respecté jusqu'à présent.
Les combats ont jeté sur les routes plusieurs dizaines de milliers de personnes, forcées de vivre dans une situation sanitaire très précaire.
La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) a dénoncé des " violations graves et massives des droits de l'Homme " dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), sur lesquels la Cour pénale internationale (CPI) " devrait publiquement enquêter ".
Les affrontements dans la province du Nord-Kivu (est de la RDC) qui opposent depuis fin août les rebelles de Laurent Nkunda à l'armée congolaise " s'accompagnent de violations graves et massives des droits de l'Homme constitutives de crimes internationaux réprimés par la CPI ", affirme la FIDH dans un communiqué reçu à Kinshasa.
La CPI jouerait alors " son rôle pleinement dissuasif dans la perpétration de nouvelles exactions ", a estimé la présidence de la FIDH, Souheir Belhassen, jointe par l'AFP.
Selon la FIDH, des éléments en fuite de l'armée " se seraient livrés à des actes de pillages, des exécutions sommaires et des viols à l'encontre des populations civiles " à Goma, capitale du Nord-Kivu, et dans ses alentours. Des soldats de la Garde républicaine auraient été envoyés pour réprimer le comportement des soldats et en auraient abattu une dizaine, ajoute le texte.