La collaboration, directe ou non, avec Israël ne s’arrête pas aux portes des pays arabo-musulmans. Le président israélien Shimon Pérès a adressé mi-novembre un discours à 29 ministres des Affaires étrangères de pays musulmans lors d’un sommet sur la sécurité du Golfe à Abu Dhabi, a révélé la presse israélienne lundi 2 décembre. Shimon Pérès se trouvant alors à Jérusalem, la rencontre a été organisée par vidéoconférence.
Elle était supposée rester secrète mais c’est le chroniqueur du New York Times Thomas Friedman qui a été à l’origine de la fuite. Il a assisté à cette conférence dont il a délivré une opinion; mais n’a pas révélé plus de détails à ce jour. « Le Moyen-Orient prouve encore une fois que si vous mangez bien, faites régulièrement de l’exercice et ne fumez pas, vous allez vivre assez longtemps pour tout voir, y compris le jour où les Juifs contrôlant Jérusalem et les Saoudiens sunnites, gardiens des grandes mosquées de La Mecque et de Médine, formeraient une alliance tacite contre les Perses chiites de l'Iran », avait-il écrit le 19 novembre.
Selon les informations qui ont filtré, on apprend que le président israélien, drapeau d’Israël à l’arrière, a parlé des opportunités de dialogue qui s’offrent entre l’Etat hébreu et le monde musulman sur les questions liées à l’islam radical et au nucléaire iranien. Il a également présenté « sa vision pour la paix mondiale ». Loin des réactions de rejet, son discours a suscité… des applaudissements de l’auditoire.
Elle était supposée rester secrète mais c’est le chroniqueur du New York Times Thomas Friedman qui a été à l’origine de la fuite. Il a assisté à cette conférence dont il a délivré une opinion; mais n’a pas révélé plus de détails à ce jour. « Le Moyen-Orient prouve encore une fois que si vous mangez bien, faites régulièrement de l’exercice et ne fumez pas, vous allez vivre assez longtemps pour tout voir, y compris le jour où les Juifs contrôlant Jérusalem et les Saoudiens sunnites, gardiens des grandes mosquées de La Mecque et de Médine, formeraient une alliance tacite contre les Perses chiites de l'Iran », avait-il écrit le 19 novembre.
Selon les informations qui ont filtré, on apprend que le président israélien, drapeau d’Israël à l’arrière, a parlé des opportunités de dialogue qui s’offrent entre l’Etat hébreu et le monde musulman sur les questions liées à l’islam radical et au nucléaire iranien. Il a également présenté « sa vision pour la paix mondiale ». Loin des réactions de rejet, son discours a suscité… des applaudissements de l’auditoire.
Prêts à tout contre l'Iran
Alwaleed Bin Talal
Parmi les participants, on pouvait compter les ministres et représentants de tous les pays du Golfe, y compris l’Arabie Saoudite et le Yémen, mais également ceux de l’Indonésie, de la Malaisie et du Bengladesh, selon le journal Yedioth Ahronoth.
« Comme convenu à l'avance », les deux parties ne devaient se parler qu’au travers de Terje Roed-Larsen, un diplomate de l’ONU qui a facilité la rencontre. Les organisateurs de l'événement ont également conditionné la participation de Shimon Pérès par la nécessité de garder l'initiative et son contenu secrets. Il tient à un fait : la plupart des Etats musulmans n’ont officiellement aucune relation diplomatique avec Israël.
Dans leur lutte sans merci contre l’Iran, l’Arabie Saoudite et ses voisins du Golfe sont prêts à s’allier avec Israël. Le prince saoudien Alwaleed Bin Talal, par ailleurs richissime homme d’affaires, a récemment déclaré dans une interview à Bloomberg que les pétromonarchies ne verraient aucun inconvénient à appuyer en secret Israël pour toute éventuelle attaque sur l’Iran destinée à détruire ses infrastructures nucléaires.
Plus encore, il va jusqu'à juger que les rues arabes ne s'élèveraient pas contre une telle option, car « les musulmans sunnites sont très anti-chiites et très anti-, anti-, anti-Iran », s'octroyant un rôle de porte-parole des peuples arabes qui ne lui sied pas. « La menace vient de la Perse, pas d'Israël », a-t-il encore indiqué.
« Les ennemis de mes ennemis sont mes amis » : cet adage n'a jamais été aussi vrai ici. Selon le Sunday Times, l'Arabie Saoudite a même donné l'autorisation aux avions israéliens de survoler son espace aérien mais les Saoudiens se sont empressés de démentir. De telles informations soulèvent les dessous d'une diplomatie secrète des plus controversées qui ferme les yeux sur les agissements d'Israël contre les Palestiniens.
« Comme convenu à l'avance », les deux parties ne devaient se parler qu’au travers de Terje Roed-Larsen, un diplomate de l’ONU qui a facilité la rencontre. Les organisateurs de l'événement ont également conditionné la participation de Shimon Pérès par la nécessité de garder l'initiative et son contenu secrets. Il tient à un fait : la plupart des Etats musulmans n’ont officiellement aucune relation diplomatique avec Israël.
Dans leur lutte sans merci contre l’Iran, l’Arabie Saoudite et ses voisins du Golfe sont prêts à s’allier avec Israël. Le prince saoudien Alwaleed Bin Talal, par ailleurs richissime homme d’affaires, a récemment déclaré dans une interview à Bloomberg que les pétromonarchies ne verraient aucun inconvénient à appuyer en secret Israël pour toute éventuelle attaque sur l’Iran destinée à détruire ses infrastructures nucléaires.
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