Questionné sur les discriminations et les contrôles au faciès, Emmanuel Macron a reconnu, vendredi 4 décembre, que ces problèmes ne sont toujours pas réglés « malgré (ses) engagements » au cours d’une interview accordée à Brut. « Aujourd'hui, quand on a une couleur de peau qui n'est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé. Et encore plus quand on est un garçon parce qu’on est identifié comme un facteur risque et de problème et c'est insoutenable », a déploré le chef de l’Etat.
Conscient qu’il doit être crédible une fois ces constats établis, il a fait savoir que « le seul moyen de bouger » contre les contrôles au faciès passe par la mise en place en janvier d'une plateforme nationale de signalement, avec un numéro d'appel et un site internet, qui sera gérée par « l'Etat, le défenseur des droits et des associations compétentes en la matière, en particulier la Licra ». Elle permettra aussi aux appelants d'être écouté et de se voir offrir « un suivi si on veut porter plainte ».
« Dans le même temps, on va lancer une procédure de formation des policiers et des gendarmes pour pouvoir prendre ces dépositions et répondre à ces problèmes », a-t-il ajouté. « Quand j’écoute les jeunes et moins jeunes, ceux qui sont discriminés pour leur couleur de peau, ils se sentent discriminés et la haine de la police commence là. Une défiance s’est installée », a indiqué Emmanuel Macron, qui a, par ailleurs, acté la généralisation des caméras piétons pour les forces de l'ordre dès juillet 2021.
Citant l’exemple des Britanniques, le président a également évoqué la mise en place en janvier également d'un « grand sondage » sur une plateforme où « les gens pourront dire en quoi ils sont discriminés et où » dans tous les domaines comme « le contrôle au faciès, le logement, l'emploi, le quotidien de la vie ».
Conscient qu’il doit être crédible une fois ces constats établis, il a fait savoir que « le seul moyen de bouger » contre les contrôles au faciès passe par la mise en place en janvier d'une plateforme nationale de signalement, avec un numéro d'appel et un site internet, qui sera gérée par « l'Etat, le défenseur des droits et des associations compétentes en la matière, en particulier la Licra ». Elle permettra aussi aux appelants d'être écouté et de se voir offrir « un suivi si on veut porter plainte ».
« Dans le même temps, on va lancer une procédure de formation des policiers et des gendarmes pour pouvoir prendre ces dépositions et répondre à ces problèmes », a-t-il ajouté. « Quand j’écoute les jeunes et moins jeunes, ceux qui sont discriminés pour leur couleur de peau, ils se sentent discriminés et la haine de la police commence là. Une défiance s’est installée », a indiqué Emmanuel Macron, qui a, par ailleurs, acté la généralisation des caméras piétons pour les forces de l'ordre dès juillet 2021.
Citant l’exemple des Britanniques, le président a également évoqué la mise en place en janvier également d'un « grand sondage » sur une plateforme où « les gens pourront dire en quoi ils sont discriminés et où » dans tous les domaines comme « le contrôle au faciès, le logement, l'emploi, le quotidien de la vie ».
Emmanuel Macron a aussi déclaré sa préférence pour l'usage de l'expression « des violences par des policiers » plutôt que « violences policières », devenu « un slogan pour des gens qui ont un projet politique », « Il n'y a rien qui justifie les violences. Quand la police intervient, elle doit le faire dans un cadre déontologique exemplaire », a appuyé le président, qui affirme faire « le distinguo entre des individus et une institution ».
Quant à l’article 24 qui fait l’objet de vives controverses, il a affirmé que les journalistes pourront continuer aussi bien à filmer qu'à diffuser les images. Qu'en sera-t-il pour de simples citoyens ? De nouvelles manifestations sont organisées ce samedi 5 décembre contre le projet de loi « Sécurité globale » dont fait partie le dispositif décrié.
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Violences policières : après le passage à tabac filmé d'un producteur noir, l'indignation générale
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