© CC BY-SA 2.0/Pierre-Selim
Alors les rapports police-population sont dégradés en France depuis la mort de Nahel en juin dernier, une cinquantaine d'organisations politiques, syndicales et associatives ont lancé, mardi 1er août, un appel à « une réforme en profondeur de la police ». Pour appuyer leur demande, une grande marche unitaire est prévue le 23 septembre à Paris.
Plusieurs partis de gauche sont signataires de l'appel comme La France Insoumise (LFI), Europe Écologie - Les Verts (EELV) et le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA). En revanche, le Parti socialiste (PS) ou encore le Parti communiste (PCF) ne figurent pas dans la liste.
« Nous appelons à reprendre la rue samedi 23 septembre, à organiser des manifestations ou d’autres initiatives sur tout le territoire, pour faire front ensemble contre la répression des contestations sociales, démocratiques et écologiques, pour la fin du racisme systémique, des violences policières, et pour la justice sociale climatique, féministe et les libertés publiques », déclarent les organisations parmi lesquelles figurent les syndicats CGT, FSU et Solidaires.
Ces dernières, qui réclament aussi « plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l'ensemble du territoire », dénoncent « une politique néolibérale imposée par des méthodes autoritaires, des lois sécuritaires et une doctrine du maintien de l’ordre décriée jusque dans les plus grandes instances internationales. Une politique régressive qui fait le lit de l’extrême droite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à l’effondrement écologique ».
« En première ligne des victimes de ces choix politiques, les habitants, et notamment les jeunes des quartiers populaires et des territoires ultramarins, qui subissent de plein fouet l'aggravation de toutes les inégalités sociales », assurent-elles. « La situation est d'autant plus inquiétante que l'institution policière paraît hors de contrôle du pouvoir politique » et « qui remet en cause l'Etat de droit plutôt que de mettre fin à l'impunité des auteurs de violences policières », lit-on aussi.
Cet appel est lancé alors que plusieurs syndicats policiers réclament la mise en place d'une justice d'exception permettant notamment à des agents mis en cause dans des violences de ne pas être placés en détention provisoire, ce qui a grandement choqué le monde de la magistrature.
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Ces dernières, qui réclament aussi « plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l'ensemble du territoire », dénoncent « une politique néolibérale imposée par des méthodes autoritaires, des lois sécuritaires et une doctrine du maintien de l’ordre décriée jusque dans les plus grandes instances internationales. Une politique régressive qui fait le lit de l’extrême droite et piétine toujours plus nos libertés publiques, notre modèle social, notre avenir face à l’effondrement écologique ».
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