Anne, 29 ans, convertie au judaïsme : « Je me suis plongée dans la découverte du judaïsme »
« J’ai commencé à m’intéresser au judaïsme grâce à mon copain de l’époque qui était juif, mais peu pratiquant. Je lui posais plein de questions sur sa religion. D’interrogation en interrogation, je me suis plongée dans la découverte du judaïsme, notamment grâce à des cours sur Internet.
À 24 ans, j’ai envoyé au Consistoire la lettre de motivation qui marque le début du processus de conversion. Ensuite, il faut fréquenter une communauté juive et le faire attester par son rabbin, qui doit certifier également que l’on connaît les principales bénédictions. Après trois ou quatre rendez-vous au Consistoire avec le rabbin qui s’occupait de mon dossier, j’ai dû y suivre un an de cours. Tout ce que l’on doit savoir se trouve dans les livres sur les lois et pratiques du judaïsme : calendrier, vie au quotidien, lecture de l’hébreu…
Les cours étaient insuffisants, ils ne faisaient que compléter l’étude de nos livres. Ils étaient pourtant obligatoires. L’étape suivante était un examen écrit. Trois heures et 400 questions "bêtes et méchantes".
Ensuite, j’ai passé un entretien avec trois rabbins afin de vérifier une nouvelle fois ma motivation et mes connaissances. Et, enfin, j’ai pu obtenir une date pour le mikvé, le bain rituel de conversion, quatre ans après l’envoi de ma lettre initiale.
Tout ce parcours est fait de beaucoup de contraintes, mais j’y ai trouvé une philosophie, un sens : le lien entre ma vie, mes actions et un être supérieur. »
À 24 ans, j’ai envoyé au Consistoire la lettre de motivation qui marque le début du processus de conversion. Ensuite, il faut fréquenter une communauté juive et le faire attester par son rabbin, qui doit certifier également que l’on connaît les principales bénédictions. Après trois ou quatre rendez-vous au Consistoire avec le rabbin qui s’occupait de mon dossier, j’ai dû y suivre un an de cours. Tout ce que l’on doit savoir se trouve dans les livres sur les lois et pratiques du judaïsme : calendrier, vie au quotidien, lecture de l’hébreu…
Les cours étaient insuffisants, ils ne faisaient que compléter l’étude de nos livres. Ils étaient pourtant obligatoires. L’étape suivante était un examen écrit. Trois heures et 400 questions "bêtes et méchantes".
Ensuite, j’ai passé un entretien avec trois rabbins afin de vérifier une nouvelle fois ma motivation et mes connaissances. Et, enfin, j’ai pu obtenir une date pour le mikvé, le bain rituel de conversion, quatre ans après l’envoi de ma lettre initiale.
Tout ce parcours est fait de beaucoup de contraintes, mais j’y ai trouvé une philosophie, un sens : le lien entre ma vie, mes actions et un être supérieur. »
Romain, 34 ans, converti à l’islam : « La religion répondait à certaines interrogations enfouies en moi »
« J’ai découvert l’islam quand je me suis mis en couple avec ma compagne, il y a sept ans. Sa famille m’a très bien accueilli et ne m’a jamais reproché le fait que je ne sois ni musulman, ni croyant.
Mais, à force d’être présent lors des fêtes religieuses, j’ai eu envie d’en savoir plus sur la religion. Par des lectures (Coran, livres pour comprendre l’islam), des discussions avec ma compagne et avec sa famille, j’ai réalisé que la religion répondait à certaines interrogations enfouies en moi.
Après un an et demi, j’ai voulu connaître la démarche pour me convertir. J’ai appris que je pouvais le faire chez moi. Cela correspondait bien au fait que, pour moi, la religion est quelque chose d'intime, de très personnel. Mais j’ai tout de même souhaité le faire devant des témoins pour donner à cette conversion un caractère officiel. J’ai récité l’attestation de foi, la shahada, qui constitue le premier pilier de l’islam. Puis j’ai pris un bain pour me purifier et marquer mon nouveau départ en tant que musulman.
Ma famille n’a pas compris au départ mon besoin de spiritualité mais, voyant la paix que la religion m’apportait, elle l’a accepté petit à petit. »
Mais, à force d’être présent lors des fêtes religieuses, j’ai eu envie d’en savoir plus sur la religion. Par des lectures (Coran, livres pour comprendre l’islam), des discussions avec ma compagne et avec sa famille, j’ai réalisé que la religion répondait à certaines interrogations enfouies en moi.
Après un an et demi, j’ai voulu connaître la démarche pour me convertir. J’ai appris que je pouvais le faire chez moi. Cela correspondait bien au fait que, pour moi, la religion est quelque chose d'intime, de très personnel. Mais j’ai tout de même souhaité le faire devant des témoins pour donner à cette conversion un caractère officiel. J’ai récité l’attestation de foi, la shahada, qui constitue le premier pilier de l’islam. Puis j’ai pris un bain pour me purifier et marquer mon nouveau départ en tant que musulman.
Ma famille n’a pas compris au départ mon besoin de spiritualité mais, voyant la paix que la religion m’apportait, elle l’a accepté petit à petit. »
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En partenariat avec le Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ).
Lire aussi :
Juliette Galonnier : « Devenir juif, devenir musulman : un parcours de conversion très différent »
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