Les personnes âgées, les femmes enceintes, les enfants et les personnes souffrant de maladies chroniques (cardiaques, diabétiques ou personnes souffrant de maladies respiratoires, du rein ou de déficiences immunitaires) n’obtiendront pas de visa pour se rendre à La Mecque cette année, a fait savoir la Direction générale de la santé (DGS) mardi 16 juillet. Cette déclaration résulte de la décision prise par le ministère saoudien de la Santé.
Afin d’éviter de nouvelles contaminations du coronavirus, les autorités ont fait le choix de restreindre l’accès à ces personnes fragiles aux Lieux saints de La Mecque durant le petit pèlerinage (omra) et le grand pèlerinage (Hajj) qui aura lieu cette année en octobre. Quelques jours auparavant, Riyad avait déjà déconseillé de tels voyages à ces mêmes personnes.
Cette mesure de précaution est apparu comme nécessaire pour les autorités du royaume car l’Arabie Saoudite est le pays le plus touché par le coronavirus MERS. Sur 81 cas signalés à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis l'apparition du virus en septembre 2012, l’Arabie saoudite en totalise 66 et déplore 38 cas mortels sur 45 victimes, dont celle d’un Français de retour d’un voyage à Dubaï.
« Les zones géographiques identifiées à risque ou potentiellement à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen », avertit le ministère des Affaires étrangères sur son site. Mais « à ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée », est-il précisé.
Les investigations de l’OMS sur ce virus, potentiellement transmissible d’homme à homme, se poursuivent.
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