Alors que le corps est flétri, asséché par quelques jours de jeûne et que la semaine de travail s’est montrée intense tandis que le soleil et à son zénith, j’ai pris la ferme résolution de repousser les limites. Une école de vie.
Le Ramadan n’est pas un mois de repos. C’est le mois de la maitrise, du défi, de l’avant-garde, et des grandes réalisations. Peu importe que le corps et l’âme souhaitent se délecter de repos et d’une vie au ralenti, agrémentée par une table garnie. Loin de nous l’idée de vivre comme des « barons », d’économiser chacun de nos pas, d’attendre « patiemment » que le soleil se couche. « Patiemment », car le sens de la patience a été tronqué et réduit à la passivité.
Le moujahid (l’ambitieux), lui, est dans son élément. Dans un état de tension physique qui l’invite à repousser ses limites. En état de jeûne, en état d’ablution, en état de dhikr (rappel de Dieu, présence à Dieu), les anges sont certainement là, l’encouragent, prient pour lui, le soldat aux trois boucliers.
Courir pendant le Ramadan, c’est dire à Dieu : « Mon Seigneur, je réponds à Ton appel, je te dédie mes forces et ma volonté, permets-moi de te servir et de réaliser les défis que Tu me confies. »
Courir lors du Ramadan, c’est comme de conclure une journée pleine d’efforts en tout genre, par de longues prières au creux de la nuit.
Courir le Ramadan, c’est ne pas se laisser abattre par le dépit, le pessimisme, lutter contre les ondes négatives.
Courir et jeûner, c’est aller de l’avant dans cette allégeance à Dieu, cet engagement à le servir et le représenter sur Terre, trouver en soi les ressources pour accomplir ses objectifs.
Courir sans calcul, c’est se dresser face à l’adversité comme une montagne, lui sourire, en prononçant le nom de Dieu, élancer chaque pas dignement et franchir les obstacles.
Courir, mais jeûner, c’est se libérer du troupeau discipliné qui attend un mouvement de foule, c’est se singulariser, se démarquer pour mériter les premiers rangs.
Courir et enchaîner les descentes périlleuses et les montées rocailleuses en conservant la lucidité, la « taqwa ». S’assurer du point de chute de chaque pas, chaque prière, chaque souffle, chaque parole sans jamais s’arrêter ; c’est comme de maintenir la vigilance, la cadence, quant au devenir que Dieu nous réserve, les pentes confortables ou les épreuves à affronter. Enfin, c’est maintenir le cap de sa vie en direction, de la Maison sacrée, de la Demeure éternelle.
Courir et honorer le finish, c’est augmenter son allure dans les dernières lignes, conscient du soutien de Dieu pour y parvenir, se jeter de toutes ses forces à la rencontre de Dieu, le sourire aux lèvres et l’âme apaisée. Peut-être le preview de notre départ de cette Terre, amine !
Plus tu relèves de défis, plus tu trouveras Dieu à tes cotés, plus tes compétences s’affirmeront, plus belle sera ta vie terrestre et éternelle, insha Allah.
Lorsque tu fais des efforts en Dieu, que tu Lui confies tes ressources, tu Lui demandes une issue favorable, Il te donnera la victoire en ce monde et une récompense généreuse dans l’au-delà, insha Allah.
************************
* Ces quelques mots sont écrits après une nuit blanche studieuse et coranique suivie d’une course de montagne de 1 h 30 (pré-Alpes suisses) par Hamza Braiki.
Le Ramadan n’est pas un mois de repos. C’est le mois de la maitrise, du défi, de l’avant-garde, et des grandes réalisations. Peu importe que le corps et l’âme souhaitent se délecter de repos et d’une vie au ralenti, agrémentée par une table garnie. Loin de nous l’idée de vivre comme des « barons », d’économiser chacun de nos pas, d’attendre « patiemment » que le soleil se couche. « Patiemment », car le sens de la patience a été tronqué et réduit à la passivité.
Le moujahid (l’ambitieux), lui, est dans son élément. Dans un état de tension physique qui l’invite à repousser ses limites. En état de jeûne, en état d’ablution, en état de dhikr (rappel de Dieu, présence à Dieu), les anges sont certainement là, l’encouragent, prient pour lui, le soldat aux trois boucliers.
Courir pendant le Ramadan, c’est dire à Dieu : « Mon Seigneur, je réponds à Ton appel, je te dédie mes forces et ma volonté, permets-moi de te servir et de réaliser les défis que Tu me confies. »
Courir lors du Ramadan, c’est comme de conclure une journée pleine d’efforts en tout genre, par de longues prières au creux de la nuit.
Courir le Ramadan, c’est ne pas se laisser abattre par le dépit, le pessimisme, lutter contre les ondes négatives.
Courir et jeûner, c’est aller de l’avant dans cette allégeance à Dieu, cet engagement à le servir et le représenter sur Terre, trouver en soi les ressources pour accomplir ses objectifs.
Courir sans calcul, c’est se dresser face à l’adversité comme une montagne, lui sourire, en prononçant le nom de Dieu, élancer chaque pas dignement et franchir les obstacles.
Courir, mais jeûner, c’est se libérer du troupeau discipliné qui attend un mouvement de foule, c’est se singulariser, se démarquer pour mériter les premiers rangs.
Courir et enchaîner les descentes périlleuses et les montées rocailleuses en conservant la lucidité, la « taqwa ». S’assurer du point de chute de chaque pas, chaque prière, chaque souffle, chaque parole sans jamais s’arrêter ; c’est comme de maintenir la vigilance, la cadence, quant au devenir que Dieu nous réserve, les pentes confortables ou les épreuves à affronter. Enfin, c’est maintenir le cap de sa vie en direction, de la Maison sacrée, de la Demeure éternelle.
Courir et honorer le finish, c’est augmenter son allure dans les dernières lignes, conscient du soutien de Dieu pour y parvenir, se jeter de toutes ses forces à la rencontre de Dieu, le sourire aux lèvres et l’âme apaisée. Peut-être le preview de notre départ de cette Terre, amine !
Plus tu relèves de défis, plus tu trouveras Dieu à tes cotés, plus tes compétences s’affirmeront, plus belle sera ta vie terrestre et éternelle, insha Allah.
Lorsque tu fais des efforts en Dieu, que tu Lui confies tes ressources, tu Lui demandes une issue favorable, Il te donnera la victoire en ce monde et une récompense généreuse dans l’au-delà, insha Allah.
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* Ces quelques mots sont écrits après une nuit blanche studieuse et coranique suivie d’une course de montagne de 1 h 30 (pré-Alpes suisses) par Hamza Braiki.
Du même auteur :
La marche de la vie
Gagner sa liberté
Un cœur d’or, une volonté de fer, une âme douce
Âmes rebelles : que justice soit faite !
Le parfum de la foi
S’éclairer en Coran continu
Le banquet divin
Dress code de l'être intérieur
L'arbre de la foi
D'une génération à l'autre
L'abeille t'enseigne...
Construis ta vie !
Droit de regard
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