La crise alimentaire « reste d’actualité et risque de s’aggraver » a prévenu Jacques Diouf, directeur général de la FAO, organisation des Nations-Unis pour l’alimentation et l’agriculture. Lundi 26 et mardi 27, se tenait à Madrid une réunion internationale sur « la sécurité alimentaire pour tous ». Selon un article du quotidien Le Monde, la crainte d’un Krach alimentaire a même été évoquée par les experts de deux ONG, Oxfam International et Chatam House. Ces derniers estiment qu’une nouvelle flambée des prix aurait « de graves répercussions pour les pays dépendants de l’importation et des populations les plus pauvres ».
A l’ouverture de cette rencontre, Jacques Diouf a appelé, à « doubler la production alimentaire mondiale et à assurer ce droit fondamental qu’est l’alimentation », selon les propos rapportés dans Le Monde. Parmi les solutions débattues, l’idée d’un "partenariat mondial" a été avancée par l’Espagne. Cette proposition avait été faite par la France au sommet du G20 en juillet 2008, rappelle le quotidien. Pourtant, lors du dernier sommet de la FAO en juin dernier, les 183 pays rassemblés à Rome, s’étaient engagés à « éliminer la faim dans le monde ».
Selon l’article du JDD, Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’ONU a accueilli « favorablement » ce projet : « Nous avons besoin d'une coordination plus efficace (...) avec des ressources financières nettement plus importantes », a-t-il ainsi estimé, jugeant qu'il était « temps d'éradiquer la faim à tout jamais ».
Pourtant, la sécheresse que traverse l’Argentine, quatrième exportateur mondial de blé, deuxième de maïs et troisième de soja pourrait confirmer les craintes avancées par les experts. Selon la FAO, les expéditions de blé argentin devraient être réduits de moitié, alors que le bétail meurt en masse par manque d’eau. Le secteur agricole a été placé mardi en état d’urgence, précise l’article du Monde.
« Nous nous attendons à ce que la grande volatilité des prix se poursuive, et que les pauvres soient les plus durement touchés, puisqu'ils consacrent la moitié de leurs revenus à l'alimentation », a ainsi déclaré la directrice générale de la Banque mondiale, Ngozi Okonjo-Iweala.
La faim concerne désormais 925 millions de personnes selon les derniers chiffres de la FAO rendus public en octobre 2008. Les paysans restent les premières victimes directes. Dans le monde, une personne meurt toutes les quatre secondes faute de pouvoir s’alimenter.
A l’ouverture de cette rencontre, Jacques Diouf a appelé, à « doubler la production alimentaire mondiale et à assurer ce droit fondamental qu’est l’alimentation », selon les propos rapportés dans Le Monde. Parmi les solutions débattues, l’idée d’un "partenariat mondial" a été avancée par l’Espagne. Cette proposition avait été faite par la France au sommet du G20 en juillet 2008, rappelle le quotidien. Pourtant, lors du dernier sommet de la FAO en juin dernier, les 183 pays rassemblés à Rome, s’étaient engagés à « éliminer la faim dans le monde ».
Selon l’article du JDD, Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’ONU a accueilli « favorablement » ce projet : « Nous avons besoin d'une coordination plus efficace (...) avec des ressources financières nettement plus importantes », a-t-il ainsi estimé, jugeant qu'il était « temps d'éradiquer la faim à tout jamais ».
Pourtant, la sécheresse que traverse l’Argentine, quatrième exportateur mondial de blé, deuxième de maïs et troisième de soja pourrait confirmer les craintes avancées par les experts. Selon la FAO, les expéditions de blé argentin devraient être réduits de moitié, alors que le bétail meurt en masse par manque d’eau. Le secteur agricole a été placé mardi en état d’urgence, précise l’article du Monde.
« Nous nous attendons à ce que la grande volatilité des prix se poursuive, et que les pauvres soient les plus durement touchés, puisqu'ils consacrent la moitié de leurs revenus à l'alimentation », a ainsi déclaré la directrice générale de la Banque mondiale, Ngozi Okonjo-Iweala.
La faim concerne désormais 925 millions de personnes selon les derniers chiffres de la FAO rendus public en octobre 2008. Les paysans restent les premières victimes directes. Dans le monde, une personne meurt toutes les quatre secondes faute de pouvoir s’alimenter.