La tribune signée par le trio : le philosophe Edgar Morin, le député européen Sami Naïr et l’écrivain Danièle Sallenave intitulée "Israël-Palestine: le cancer" parue dans Le Monde en juin 2002 relève du "débat d'idées" selon la Cour de cassation, dans son arrêt rendu ce mercredi 12 juillet, annulant ainsi la condamnation pour [b] "diffamation raciale"[/i]. prononcée le 26 mai 2005 par la cour d’appel de Versailles.
Avocats sans frontières et France-Israël, qui avaient engagé des poursuites à leur encontre en plus de Jean-Marie Colombani en sa qualité de directeur de la publication du Monde, sont déboutés.
Deux passages de cette tribune on été visés en particulier : [i]"On a peine à imaginer qu'une nation de fugitifs, issue du peuple le plus persécuté de l'histoire de l'humanité (...) soit capable de se transformer en deux générations en peuple dominateur et sûr de lui et, à l'exception d'une admirable minorité, en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier" [/i], affirmait le point de vue, ajoutant : [i]Les juifs d'Israël, descendants des victimes d'un apartheid nommé ghetto, ghettoïsent les Palestiniens. Les juifs, qui furent humiliés, méprisés, persécutés, humilient, méprisent, persécutent les Palestiniens." [/i].
Après leur condamnation en appel, un témoignage de solidarité avec Edgar Morin avait été lancé dans Libération à l'initiative de Jean-Claude Guillebaud, l'éditeur du sociologue, texte signé par quelque 150 personnalités et intellectuels.
Dans son dispositif, la Cour de cassation annule la condamnation pour [i]"diffamation raciale"[/i], en considérant que le texte publié n'était que l'expression d'une opinion,. [i]"les propos poursuivis, isolés au sein d'un article critiquant la politique menée par le gouvernement d'Israël à l'égard des Palestiniens, n'imputent aucun fait précis de nature à porter atteinte à l'honneur ou à la considération de la communauté juive dans son ensemble en raison de son appartenance à une nation ou à une religion, mais sont l'expression d'une opinion qui relève du seul débat d'idées".[/i], ajoute la haute juridiction.
Avocats sans frontières et France-Israël, qui avaient engagé des poursuites à leur encontre en plus de Jean-Marie Colombani en sa qualité de directeur de la publication du Monde, sont déboutés.
Deux passages de cette tribune on été visés en particulier : [i]"On a peine à imaginer qu'une nation de fugitifs, issue du peuple le plus persécuté de l'histoire de l'humanité (...) soit capable de se transformer en deux générations en peuple dominateur et sûr de lui et, à l'exception d'une admirable minorité, en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier" [/i], affirmait le point de vue, ajoutant : [i]Les juifs d'Israël, descendants des victimes d'un apartheid nommé ghetto, ghettoïsent les Palestiniens. Les juifs, qui furent humiliés, méprisés, persécutés, humilient, méprisent, persécutent les Palestiniens." [/i].
Après leur condamnation en appel, un témoignage de solidarité avec Edgar Morin avait été lancé dans Libération à l'initiative de Jean-Claude Guillebaud, l'éditeur du sociologue, texte signé par quelque 150 personnalités et intellectuels.
Dans son dispositif, la Cour de cassation annule la condamnation pour [i]"diffamation raciale"[/i], en considérant que le texte publié n'était que l'expression d'une opinion,. [i]"les propos poursuivis, isolés au sein d'un article critiquant la politique menée par le gouvernement d'Israël à l'égard des Palestiniens, n'imputent aucun fait précis de nature à porter atteinte à l'honneur ou à la considération de la communauté juive dans son ensemble en raison de son appartenance à une nation ou à une religion, mais sont l'expression d'une opinion qui relève du seul débat d'idées".[/i], ajoute la haute juridiction.