DSK, directeur du FMI, ancien ministre français de l'Economie
"Je veux m'excuser auprès du membre du personnel concerné par mon erreur, pour avoir initié cette relation. C'est une économiste talentueuse et une professionnelle accomplie. Je reconnais et regrette la situation difficile que cela lui a créé (...) Je m'excuse aussi auprès de ma femme et de ma famille." Dominique Strauss Khan s’est excusé publiquement, ce lundi, dans un email adressé à l’ensemble des personnes touchées par cette affaire. L'ancien ministre de l'Economie, aujourd'hui à la direction générale du Fonds monétaire international (FMI), ne conteste pas la relation extra conjugale qu’il a eue avec Piroska Nagy, une économiste hongroise, ancienne haute responsable du département Afrique de cette institution internationale. Il réfute, toutefois, les accusations d’abus de pouvoir.
C’est ce que doit déterminer l’enquête interne demandée par le doyen du Fonds monétaire, l’égyptien Shakour Shaalan qui a fait appel à un cabinet d’avocats pour "déterminer la validité de ces allégations" a indiqué le porte parole du FMI en insistant sur le fait qu'elles "sont prises extrêmement au sérieux", surtout lorsqu'elles impliquent "la haute direction".
Sur France 2, le journaliste du Wall Street Journal à l’origine de la révélation, pointe un certain nombre d’interrogations : "S’il l’ont trouve qu’il a obligé cette employée à avoir des relations sexuelles, alors c’est très sérieux. S’il apparaît que la relation était consensuelle, le conseil d’administration aura une décision difficile à prendre ". D’autre part, " quand elle a quitté le FMI, l’a-t-elle fait de son plein gré ou a-t-elle été forcée ? A-t-elle reçu des indemnités excessives, mon impression est que ce qu’elle a touché était dans la norme correspondant à son rang " estime Bob David, spécialiste du FMI. Les conclusions de l’enquête seront rendues à la fin du mois.
C’est ce que doit déterminer l’enquête interne demandée par le doyen du Fonds monétaire, l’égyptien Shakour Shaalan qui a fait appel à un cabinet d’avocats pour "déterminer la validité de ces allégations" a indiqué le porte parole du FMI en insistant sur le fait qu'elles "sont prises extrêmement au sérieux", surtout lorsqu'elles impliquent "la haute direction".
Sur France 2, le journaliste du Wall Street Journal à l’origine de la révélation, pointe un certain nombre d’interrogations : "S’il l’ont trouve qu’il a obligé cette employée à avoir des relations sexuelles, alors c’est très sérieux. S’il apparaît que la relation était consensuelle, le conseil d’administration aura une décision difficile à prendre ". D’autre part, " quand elle a quitté le FMI, l’a-t-elle fait de son plein gré ou a-t-elle été forcée ? A-t-elle reçu des indemnités excessives, mon impression est que ce qu’elle a touché était dans la norme correspondant à son rang " estime Bob David, spécialiste du FMI. Les conclusions de l’enquête seront rendues à la fin du mois.