Un homme d'action
"Il est mort dimanche et nous l'avons appris le lundi suivant", nous raconte M'Hammed Henniche, secrétaire général de l'UAM93.
"L'UAM93 a été créé en février 2002, mais avant sa création, il existait un cercle de réflexion où il venait, poursuit encore M. Henniche. C'est quelqu'un qui ne parle pas beaucoup, mais c'est un homme d'action. Il a apporté énormément à l'UAM93 en tant que président pendant un moment. Il a initié un certain nombre d'actions qui ont permis à l'Union des association musulmanes de Seine-Saint-Denis de prendre très rapidement de l'ampleur."
"Ce n'est pas le moment de formuler des critiques, mais on peut dire que Azzedine Houacine ne cherchait ni le consensus ni le débat. Il voulait toujours passer à la phase action. Il disait souvent qu'il y avait tellement de choses à faire qu'on ne pouvait pas perdre de temps à papoter".
"C'est une personne en qui l'on pouvait avoir confiance et à qui on pouvait confier des actions à mener que beaucoup de responsables associatifs ne pouvaient pas faire. C'était un homme fougueux."
S'il devait retenir une action d'Azzedine Houacine, ce serait celle qui eut lieu durant les prémisses de la création du CFCM. "Les responsables associatifs et les responsables de mosquées avaient alors trainé le pas, ne sachant pas vraiment de quoi il s'agissait. La préfecture de Seine-Saint-Denis avait alors fait une bêtise en envoyant à tous les imams et responsables associatifs une convocation à une réunion qui devait avoir lieu à la préfecture et qui avait pour objectif de les convaincre de participer aux élections du CFCM naissant. Azzedine avait d'abord appelé la préfecture afin d'obtenir des éclaircissements. N'obtenant pas de réponse de la préfecture, il avait alors organisé une conférence de presse à Aubervilliers afin de dénoncer cette convocation. Pour lui, chacun devait être libre de participer aux élections ou pas. Suite à cela, le préfet avait personnellement appelé Azzedine, lui expliquant qu'une gaffe avait été commise par un agent de la préfecture et que de telles pratiques ne devaient pas avoir cours en France, présentant même publiquement ses excuses."
"L'UAM93 a été créé en février 2002, mais avant sa création, il existait un cercle de réflexion où il venait, poursuit encore M. Henniche. C'est quelqu'un qui ne parle pas beaucoup, mais c'est un homme d'action. Il a apporté énormément à l'UAM93 en tant que président pendant un moment. Il a initié un certain nombre d'actions qui ont permis à l'Union des association musulmanes de Seine-Saint-Denis de prendre très rapidement de l'ampleur."
"Ce n'est pas le moment de formuler des critiques, mais on peut dire que Azzedine Houacine ne cherchait ni le consensus ni le débat. Il voulait toujours passer à la phase action. Il disait souvent qu'il y avait tellement de choses à faire qu'on ne pouvait pas perdre de temps à papoter".
"C'est une personne en qui l'on pouvait avoir confiance et à qui on pouvait confier des actions à mener que beaucoup de responsables associatifs ne pouvaient pas faire. C'était un homme fougueux."
S'il devait retenir une action d'Azzedine Houacine, ce serait celle qui eut lieu durant les prémisses de la création du CFCM. "Les responsables associatifs et les responsables de mosquées avaient alors trainé le pas, ne sachant pas vraiment de quoi il s'agissait. La préfecture de Seine-Saint-Denis avait alors fait une bêtise en envoyant à tous les imams et responsables associatifs une convocation à une réunion qui devait avoir lieu à la préfecture et qui avait pour objectif de les convaincre de participer aux élections du CFCM naissant. Azzedine avait d'abord appelé la préfecture afin d'obtenir des éclaircissements. N'obtenant pas de réponse de la préfecture, il avait alors organisé une conférence de presse à Aubervilliers afin de dénoncer cette convocation. Pour lui, chacun devait être libre de participer aux élections ou pas. Suite à cela, le préfet avait personnellement appelé Azzedine, lui expliquant qu'une gaffe avait été commise par un agent de la préfecture et que de telles pratiques ne devaient pas avoir cours en France, présentant même publiquement ses excuses."
Un amoureux de Dieu
"C'est sa femme qui me l'a annoncé le lundi suivant sa mort, et j'ai ensuite tenu au courant Oumma.com notamment", précise quant à lui Mourad Ghazli.
"C'était Said Branine d'Oumma.com qui me l'avait présenté, souligne-t-il, à l'époque où il s'occupait de l'UAM93, et nous avons eu un rapprochement basé plutôt sur la religion. C'était pour moi un grand compagnon sur le plan religieux."
A la question de savoir s'il pouvait le présenter à ceux qui ne l'ont pas connu, Mourad Ghazli explique : "C'est particulier. C'était un amoureux de Dieu, mais avec la joie, à la différence de beaucoup qui sont croyants par la peur de mal faire. Lui, la religion le rendait gai. Et il a trouvé son salut là-dedans. C'est la religion qui l'a transformé. Et c'est d'ailleurs ce qu'il m'a transmis."
S'il devait retenir quelque chose du défunt, Mourad Ghazli retiendrait l'accompagnement "avec pédagogie". "Il m'a emmené à La Mecque", ajoute-t-il enfin.
"C'était Said Branine d'Oumma.com qui me l'avait présenté, souligne-t-il, à l'époque où il s'occupait de l'UAM93, et nous avons eu un rapprochement basé plutôt sur la religion. C'était pour moi un grand compagnon sur le plan religieux."
A la question de savoir s'il pouvait le présenter à ceux qui ne l'ont pas connu, Mourad Ghazli explique : "C'est particulier. C'était un amoureux de Dieu, mais avec la joie, à la différence de beaucoup qui sont croyants par la peur de mal faire. Lui, la religion le rendait gai. Et il a trouvé son salut là-dedans. C'est la religion qui l'a transformé. Et c'est d'ailleurs ce qu'il m'a transmis."
S'il devait retenir quelque chose du défunt, Mourad Ghazli retiendrait l'accompagnement "avec pédagogie". "Il m'a emmené à La Mecque", ajoute-t-il enfin.
Une prière aura lieu le vendredi 4 janvier 2008 à 13h00 juste après la prière du vendredi à la mosquée de Romainville 43 Rue des chantes loups.