Le Défenseur des droits Dominique Baudis est décédé à l’âge de 66 ans, jeudi 10 avril, à l’hôpital du Val-de-Grâce à Paris, où il était hospitalisé depuis quelques jours. Il a succombé à un cancer généralisé.
Avant d’être nommé Défenseur des droits en 2011, Dominique Baudis a faire carrière en politique et dans le journalisme. Diplômé de Sciences Po, il débute une carrière de journaliste au Liban en 1971. Il est correspondant de l'ORTF puis de TF1. A Paris, il présente ensuite le journal télévisé de 1978 à 1980, puis celui de FR3 jusqu'en 1982.
Une autre carrière, cette fois politique, s’offre à lui lorsqu'il succède à son père Pierre Baudis en devenant maire de Toulouse en 1983. Ce centriste restera à la tête de la ville rose 18 ans. Entre-temps, il est élu au Parlement européen, entre au conseil régional Midi-Pyrénées qu'il préside et à l'Assemblée nationale pour un mandat reconduit en 1988, 1993 et 1997, sous l'étiquette de l'Union pour la démocratie française (UDF).
Nommé en janvier 2001 à la tête du CSA par le président de l’époque Jacques Chirac, il démissionne de tous ses mandats politiques. Deux ans plus tard, il doit faire face à des accusations de proxénétisme, viol, meurtre et actes de barbarie dans l'affaire du tueur en série Patrice Alègre. L’homme crie son innocence. En 2005, blanchi par la justice, il peut enfin souffler et raconte la souffrance qu’il a pu vivre dans l’ouvrage Face à la calomnie.
Avant d’être nommé Défenseur des droits en 2011, Dominique Baudis a faire carrière en politique et dans le journalisme. Diplômé de Sciences Po, il débute une carrière de journaliste au Liban en 1971. Il est correspondant de l'ORTF puis de TF1. A Paris, il présente ensuite le journal télévisé de 1978 à 1980, puis celui de FR3 jusqu'en 1982.
Une autre carrière, cette fois politique, s’offre à lui lorsqu'il succède à son père Pierre Baudis en devenant maire de Toulouse en 1983. Ce centriste restera à la tête de la ville rose 18 ans. Entre-temps, il est élu au Parlement européen, entre au conseil régional Midi-Pyrénées qu'il préside et à l'Assemblée nationale pour un mandat reconduit en 1988, 1993 et 1997, sous l'étiquette de l'Union pour la démocratie française (UDF).
Nommé en janvier 2001 à la tête du CSA par le président de l’époque Jacques Chirac, il démissionne de tous ses mandats politiques. Deux ans plus tard, il doit faire face à des accusations de proxénétisme, viol, meurtre et actes de barbarie dans l'affaire du tueur en série Patrice Alègre. L’homme crie son innocence. En 2005, blanchi par la justice, il peut enfin souffler et raconte la souffrance qu’il a pu vivre dans l’ouvrage Face à la calomnie.
Ancien président de l'IMA
Dominique Baudis
En février 2007, il est élu à la présidence de l'Institut du monde arabe (IMA). Deux ans après, il redevient député européen sous l’étiquette de l’UMP, avant d’être nommé en juin 2011 par Nicolas Sarkozy, au poste de Défenseur des droits.
Cette structure indépendante que tout citoyen peut saisir s’il s’estime victime d’une injustice regroupe les missions du Médiateur de la République, du Défenseur des enfants, de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) et de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS). Durant plus de trois années passées à la tête de l’institution, Dominique Baudis a marqué sa détermination à vouloir lutter contre toutes formes de discrimination.
Depuis l’annonce de son décès, les réactions d’hommes politiques de gauche comme de droite affluent sur Twitter. Sa personnalité est à chaque fois saluée. « Beaucoup d'émotion à l'annonce de la disparition de Dominique #Baudis, Défenseur des Droits, ancien maire de Toulouse. Un homme de valeurs », a commenté le député UMP Xavier Bertrand. « #DominiqueBaudis, élégance dans l'épreuve, fermeté sereine, rectitude dans l'action, et cette grâce dans la pugnacité, parties ? » a réagi la Garde des sceaux, Christiane Taubira. La France perd « un immense serviteur » pour le président par intérim de l'UDI Yves Jégo.
L’Institution du défenseur des droit qu’il incarnait prévoit de lui « rendre hommage dans les jours qui viennent ».
Cette structure indépendante que tout citoyen peut saisir s’il s’estime victime d’une injustice regroupe les missions du Médiateur de la République, du Défenseur des enfants, de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE) et de la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS). Durant plus de trois années passées à la tête de l’institution, Dominique Baudis a marqué sa détermination à vouloir lutter contre toutes formes de discrimination.
Depuis l’annonce de son décès, les réactions d’hommes politiques de gauche comme de droite affluent sur Twitter. Sa personnalité est à chaque fois saluée. « Beaucoup d'émotion à l'annonce de la disparition de Dominique #Baudis, Défenseur des Droits, ancien maire de Toulouse. Un homme de valeurs », a commenté le député UMP Xavier Bertrand. « #DominiqueBaudis, élégance dans l'épreuve, fermeté sereine, rectitude dans l'action, et cette grâce dans la pugnacité, parties ? » a réagi la Garde des sceaux, Christiane Taubira. La France perd « un immense serviteur » pour le président par intérim de l'UDI Yves Jégo.
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