L'ancien président yougoslave Slobodan Milosevic, 64 ans, est mort, a-t-on appris samedi en détention au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) de La Haye. Son procès pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre venait d'entrer dans sa cinquième année.
"Aujourd'hui, samedi 11 mars 2006, Slobodan Milosevic a été découvert sans vie dans son lit dans sa cellule au Centre de détention à Scheveningen", a confirmé le tribunal de La Haye, dans un communiqué diffusé quelques minutes après l'annonce de son décès par la radio belgradoise B92.
L'ancien président yougoslave souffrait de problèmes cardiaques et d'hypertension artérielle. La vie de cet ancien apparatchik communiste, qui avait joué la carte du nationalisme pour s'emparer du pouvoir, s'était entièrement confondue avec l'éclatement de l'ex-Yougoslavie dans les années 1990.
Le procès de M. Milosevic, accusé de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et de génocide pour son rôle dans les guerres en Croatie et Bosnie (1991-1995) et au Kosovo (1998-1999), a été plusieurs fois suspendu depuis son début le 12 février 2002 pour raisons de santé.
Slobodan Milosevic répondait de plus de 60 chefs d'accusation de crimes contre l'humanité et crimes de guerre pour son rôle dans les guerres en Croatie (1991-95), en Bosnie, (1992-95) et au Kosovo (1998-99).
Il répondait aussi de génocide pour sa responsabilité présumée dans le massacre de quelque 8.000 garçons et hommes musulmans réfugiés dans l'enclave de Srebrenica en 1995.
A l’annonce de sa mort, des mère et veuves des Musulmans massacrés à Srebrenica (Bosnie) ont affirmé regretter qu'il échappe à sa condamnation.
"C'est dommage, il ne sera jamais condamné et nous n'écouterons pas le verdict", a déclaré à l'AFP Hajra Catic, présidente d'une association de femmes de Srebrenica. "Cependant, il semble que Dieu l'ait puni", a ajouté Mme Catic, dont le fils et le mari ont été tués dans le massacre.
De nombreux dirigeants internationaux ont eux-aussi regretté que M. Milosevic soit mort avant de connaître le verdict de la justice internationale.
"Avec la disparition de Milosevic disparaît l'un des principaux acteurs, si ce n'est l'acteur majeur de la guerre des Balkans de la fin du XXe siècle", a réagi à Salzbourg le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, en marge d'une réunion consacrée, ironie de l'histoire, à l'avenir européen des Balkans.
Ils ont aussi souhaité que sa disparition aide la Serbie et les Balkans à tourner la page d'années de conflits et de divisions.
A Belgrade plusieurs chaînes de télévision ont interrompu leurs programmes pour annoncer le décès.
La télévision B92, dont la radio, symbole de la lutte de l'opposition contre le régime de Milosevic, a été la première à annoncer son décès, diffusait un programme spécial, avec des interventions en direct de La Haye.
"Aujourd'hui, samedi 11 mars 2006, Slobodan Milosevic a été découvert sans vie dans son lit dans sa cellule au Centre de détention à Scheveningen", a confirmé le tribunal de La Haye, dans un communiqué diffusé quelques minutes après l'annonce de son décès par la radio belgradoise B92.
L'ancien président yougoslave souffrait de problèmes cardiaques et d'hypertension artérielle. La vie de cet ancien apparatchik communiste, qui avait joué la carte du nationalisme pour s'emparer du pouvoir, s'était entièrement confondue avec l'éclatement de l'ex-Yougoslavie dans les années 1990.
Le procès de M. Milosevic, accusé de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et de génocide pour son rôle dans les guerres en Croatie et Bosnie (1991-1995) et au Kosovo (1998-1999), a été plusieurs fois suspendu depuis son début le 12 février 2002 pour raisons de santé.
Slobodan Milosevic répondait de plus de 60 chefs d'accusation de crimes contre l'humanité et crimes de guerre pour son rôle dans les guerres en Croatie (1991-95), en Bosnie, (1992-95) et au Kosovo (1998-99).
Il répondait aussi de génocide pour sa responsabilité présumée dans le massacre de quelque 8.000 garçons et hommes musulmans réfugiés dans l'enclave de Srebrenica en 1995.
A l’annonce de sa mort, des mère et veuves des Musulmans massacrés à Srebrenica (Bosnie) ont affirmé regretter qu'il échappe à sa condamnation.
"C'est dommage, il ne sera jamais condamné et nous n'écouterons pas le verdict", a déclaré à l'AFP Hajra Catic, présidente d'une association de femmes de Srebrenica. "Cependant, il semble que Dieu l'ait puni", a ajouté Mme Catic, dont le fils et le mari ont été tués dans le massacre.
De nombreux dirigeants internationaux ont eux-aussi regretté que M. Milosevic soit mort avant de connaître le verdict de la justice internationale.
"Avec la disparition de Milosevic disparaît l'un des principaux acteurs, si ce n'est l'acteur majeur de la guerre des Balkans de la fin du XXe siècle", a réagi à Salzbourg le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, en marge d'une réunion consacrée, ironie de l'histoire, à l'avenir européen des Balkans.
Ils ont aussi souhaité que sa disparition aide la Serbie et les Balkans à tourner la page d'années de conflits et de divisions.
A Belgrade plusieurs chaînes de télévision ont interrompu leurs programmes pour annoncer le décès.
La télévision B92, dont la radio, symbole de la lutte de l'opposition contre le régime de Milosevic, a été la première à annoncer son décès, diffusait un programme spécial, avec des interventions en direct de La Haye.