Un engin explosif découvert mardi sur la voie TGV Nantes-Paris est en cours d'analyse au laboratoire de la police scientifique, a-t-on appris mercredi de sources judiciaires. Le dépôt de l'engin n'est pas daté et aucune revendication n'a été reçue pour l'instant. La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie et a ouvert mardi une enquête préliminaire.
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'engin est de nature "très artisanale", mais était susceptible de "faire des dégâts" s'il avait été placé sous les voies. Il a été découvert entre les voies, mais il n'est pas établi si c'est l'endroit où il avait été initialement placé, précise-t-on de sources judiciaires. L'engin, un tube de PVC, était rempli d'un litre d'un mélange de nitrate de soude et de fuel. Le dispositif de mise à feu composé d'un réveil-minute et de piles n'a pas fonctionné. La dernière inspection de ce tronçon de voies remonte à dix jours. L'engin a donc dû y être déposé au cours de cette période.
Les enquêteurs espèrent que l'analyse plus précise de l'engin permettra d'établir ou d'écarter des parallèles avec d'autres affaires similaires, notamment les engins déposés ces dernières années par le mystérieux groupe AZF. Pour l'instant rien ne permet de faire le lien entre cette découverte et les engins du groupe AZF, a-t-on indiqué de sources judiciaires. Selon la direction de la SNCF, "l'engin suspect", "totalement artisanal", a été trouvé au niveau de la voie ferrée, à hauteur de Saint-Sylvain-d'Anjou lors d'une contrôle de routine sur les voies.
La SNCF précise avoir immédiatement alerté la police et la gendarmerie et les services de déminage sont intervenus pour enlever l'engin. Une enquête a été confiée à la gendarmerie. Le trafic des trains entre Le Mans et Nantes a été dévié par Saint-Pierre-des-Corps, entraînant des retards allant de cinq minutes à deux heures sur une quinzaine de trains, principalement des TGV. Le trafic est revenu à la normale dans l'après-midi.
Selon les premiers éléments de l'enquête, l'engin est de nature "très artisanale", mais était susceptible de "faire des dégâts" s'il avait été placé sous les voies. Il a été découvert entre les voies, mais il n'est pas établi si c'est l'endroit où il avait été initialement placé, précise-t-on de sources judiciaires. L'engin, un tube de PVC, était rempli d'un litre d'un mélange de nitrate de soude et de fuel. Le dispositif de mise à feu composé d'un réveil-minute et de piles n'a pas fonctionné. La dernière inspection de ce tronçon de voies remonte à dix jours. L'engin a donc dû y être déposé au cours de cette période.
Les enquêteurs espèrent que l'analyse plus précise de l'engin permettra d'établir ou d'écarter des parallèles avec d'autres affaires similaires, notamment les engins déposés ces dernières années par le mystérieux groupe AZF. Pour l'instant rien ne permet de faire le lien entre cette découverte et les engins du groupe AZF, a-t-on indiqué de sources judiciaires. Selon la direction de la SNCF, "l'engin suspect", "totalement artisanal", a été trouvé au niveau de la voie ferrée, à hauteur de Saint-Sylvain-d'Anjou lors d'une contrôle de routine sur les voies.
La SNCF précise avoir immédiatement alerté la police et la gendarmerie et les services de déminage sont intervenus pour enlever l'engin. Une enquête a été confiée à la gendarmerie. Le trafic des trains entre Le Mans et Nantes a été dévié par Saint-Pierre-des-Corps, entraînant des retards allant de cinq minutes à deux heures sur une quinzaine de trains, principalement des TGV. Le trafic est revenu à la normale dans l'après-midi.