La Cour de cassation a annulé, mardi 23 janvier, la condamnation en appel d’Eric Zemmour pour « provocation à la haine envers les musulmans ».
Elle annule ainsi la décision prise par la cour d'appel de Paris le condamnant, en novembre 2016, pour ses propos envers les musulmans de France relayés en 2014 dans une interview donnée au journal italien Corriere Della Sera dans lequel l’hypothèse d’une déportation des musulmans avait été émise.
Ses propos avaient provoqué une vague d'indignation qui lui ont valu son éviction de la chaîne I-Télé (aujourd'hui CNews) et ont même été condamnés par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Bernard Cazeneuve.
Un nouveau procès devra donc se tenir. Pour Eric Zemmour, interrogé par Valeurs actuelles, « l’annulation de ma condamnation par la cour de Cassation ne règle rien. Ni le problème de l’invasion migratoire que j’évoquais sur le fond, ni celui de cette judiciarisation (des débats) ».
« Quand la réalité devient impossible à cacher, la machine judiciaire permet de mettre des coups d’arrêt à ceux qui la décrivent. Je rappelle que le maire de Grigny m’attaque aujourd’hui en justice parce que j’ai dit que la (Grande) Borne de Grigny n’était plus en France », estime, sans regrets, le polémiste.
Ce dernier avait en effet affirmé, en novembre 2016 lors d'un débat télévisé sur BFM, que « la Grande Borne à Grigny, ce n’est pas la France, c’est une contrée où l’on est plus en France, où il y a un régime étranger qui s’impose ». Des affirmations qui ont choqué la municipalité (PCF), la poussant à porter plainte en février 2017 pour « diffamation publique » et « provocation à la discrimination, à la haine et à la violence envers un groupe de personnes en raison de leur appartenance à la religion et à un territoire déterminé ».
Lire aussi :
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Zemmour condamné pour provocation à la haine des musulmans
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Déporter les musulmans de France, Eric Zemmour ne s'y oppose pas
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Ses propos avaient provoqué une vague d'indignation qui lui ont valu son éviction de la chaîne I-Télé (aujourd'hui CNews) et ont même été condamnés par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Bernard Cazeneuve.
Un nouveau procès devra donc se tenir. Pour Eric Zemmour, interrogé par Valeurs actuelles, « l’annulation de ma condamnation par la cour de Cassation ne règle rien. Ni le problème de l’invasion migratoire que j’évoquais sur le fond, ni celui de cette judiciarisation (des débats) ».
« Quand la réalité devient impossible à cacher, la machine judiciaire permet de mettre des coups d’arrêt à ceux qui la décrivent. Je rappelle que le maire de Grigny m’attaque aujourd’hui en justice parce que j’ai dit que la (Grande) Borne de Grigny n’était plus en France », estime, sans regrets, le polémiste.
Ce dernier avait en effet affirmé, en novembre 2016 lors d'un débat télévisé sur BFM, que « la Grande Borne à Grigny, ce n’est pas la France, c’est une contrée où l’on est plus en France, où il y a un régime étranger qui s’impose ». Des affirmations qui ont choqué la municipalité (PCF), la poussant à porter plainte en février 2017 pour « diffamation publique » et « provocation à la discrimination, à la haine et à la violence envers un groupe de personnes en raison de leur appartenance à la religion et à un territoire déterminé ».
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