Quelque 4.000 participants dont plus d'un millier ont suivi le discours enflammé du candidat LCR dans la rue Saint Victor, où étaient installés écrans et haut parleurs.
Quand on est de gauche on parle de droit à l'emploi
Ovationné par la salle, Olivier Besancenot commence par préciser, qu'il "fait la différence entre la gauche et la droite", mais accuse le PS de suivre la droite.
Et le candidat de brandir et comparer les professions de foi de Nicolas Sarkozy qui veut être "le président de la valeur travail" et de Ségolène Royal "qui dit vouloir réhabiliter la valeur travail". Mais, "quand on est de gauche on parle de droit à l'emploi et pas de valeur travail", lance-t-il, chaudement applaudi par la salle.
Orateurs talentueux, il déclenche l'enthousiasme de la salle en enchaînant ses propositions "a contre-courant" des autres candidats: "on ne tergiverse pas on résiste", dit-il en réclamant "la régularisation de tous les sans papiers", "le droit à la formation et l'allocation d'études pour les jeunes des quartiers", le "service public du logement", la gratuité des transports publics".
Et le candidat de brandir et comparer les professions de foi de Nicolas Sarkozy qui veut être "le président de la valeur travail" et de Ségolène Royal "qui dit vouloir réhabiliter la valeur travail". Mais, "quand on est de gauche on parle de droit à l'emploi et pas de valeur travail", lance-t-il, chaudement applaudi par la salle.
Orateurs talentueux, il déclenche l'enthousiasme de la salle en enchaînant ses propositions "a contre-courant" des autres candidats: "on ne tergiverse pas on résiste", dit-il en réclamant "la régularisation de tous les sans papiers", "le droit à la formation et l'allocation d'études pour les jeunes des quartiers", le "service public du logement", la gratuité des transports publics".
Le droit à l'utopie
La fin de son discours se perd dans des acclamations alors qu'il revendique "le droit à l'utopie" et appelle "la salle à voter utile en votant 100% à gauche".
"Face à la dispersion de voix pour la gauche radicale", il appelle à ce qu'"au moins arrive à émerger" la voix de "l'indépendance et du renouvellement" qu'il estime incarner, en réitérant son indépendance vis-à-vis du PS. "Moi, on ne m'achètera pas avec une circonscription électorale".
"Face à la dispersion de voix pour la gauche radicale", il appelle à ce qu'"au moins arrive à émerger" la voix de "l'indépendance et du renouvellement" qu'il estime incarner, en réitérant son indépendance vis-à-vis du PS. "Moi, on ne m'achètera pas avec une circonscription électorale".
Pour nous c'est déjà gagné
En marge du meeting, le candidat se réjouit : "Je suis super-satisfait de cette campagne, pour nous c'est déjà gagné", dit-il rappelant le succès de ses meetings depuis le début de la campagne où ont afflué au total "des dizaines de milliers de personnes", qui pour beaucoup ont "adhéré à nos idées", dit-il.
"Nous avons été utile dans cette campagne", ajoute-t-il en justifiant une nouvelle fois sa candidature, "au-delà deuxième tour, il faut créer un rapport de force" pour les cinq ans à venir et cela fait une différence si les voix de "la gauche 100% à gauche, se comptent en milliers ou en millions de voix", argue-t-il.
"Nous avons été utile dans cette campagne", ajoute-t-il en justifiant une nouvelle fois sa candidature, "au-delà deuxième tour, il faut créer un rapport de force" pour les cinq ans à venir et cela fait une différence si les voix de "la gauche 100% à gauche, se comptent en milliers ou en millions de voix", argue-t-il.