© CC BY 2.0/Flickr/Fibonacci Blue
Pour la première Journée internationale contre l’islamophobie mercredi 15 mars, une quinzaine d’organisations musulmanes implantées dans des pays occidentaux dont la France ont remercié les Nations unies d’avoir institué en 2022 une telle journée pour combattre la haine envers les musulmans. Elles n’ont pas oublié de remercier également l’Organisation de coopération islamique (OCI) d'avoir porté le projet à l'ONU.
Le 15 mars est la journée anniversaire du terrible massacre perpétré dans deux mosquées en 2019 à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, par Brenton Tarrant, un Australien raciste d’extrême droite. C’est la tuerie la plus meurtrière à ce jour commise contre des musulmans dans un pays occidental. « Nous savons que l’islamophobie est un phénomène mondial », constatent les signataires.
Parmi ces dernières, on retrouve des organisations américaines comme le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) et MPower Change, la Fédération australienne des conseils islamiques (AFIC) et le Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB). Côté européen, se trouvent le Forum européen des organisations musulmanes de jeunes et d'étudiants (FEMYSO), le Comité (français) Justice & Libertés Pour Tous (CJL) ou encore le Collectif contre l’islamophobie en Europe (CCIE), née après la dissolution du CCIF en France.
« La propagande antimusulmane et raciste est active partout dans le monde et prend différentes formes, indiquent-elles. Discours de haine, discriminations, restrictions de la liberté religieuse, vandalisme, crimes violents, arrestations arbitraires, punitions collectives, attaques ou destructions de symboles culturels ou religieux, surveillance de masse, guerres injustes, nettoyage ethnique et même génocide... toutes ces actions sont inacceptables et liées entre elles ».
Le 15 mars est la journée anniversaire du terrible massacre perpétré dans deux mosquées en 2019 à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, par Brenton Tarrant, un Australien raciste d’extrême droite. C’est la tuerie la plus meurtrière à ce jour commise contre des musulmans dans un pays occidental. « Nous savons que l’islamophobie est un phénomène mondial », constatent les signataires.
Parmi ces dernières, on retrouve des organisations américaines comme le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) et MPower Change, la Fédération australienne des conseils islamiques (AFIC) et le Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB). Côté européen, se trouvent le Forum européen des organisations musulmanes de jeunes et d'étudiants (FEMYSO), le Comité (français) Justice & Libertés Pour Tous (CJL) ou encore le Collectif contre l’islamophobie en Europe (CCIE), née après la dissolution du CCIF en France.
« La propagande antimusulmane et raciste est active partout dans le monde et prend différentes formes, indiquent-elles. Discours de haine, discriminations, restrictions de la liberté religieuse, vandalisme, crimes violents, arrestations arbitraires, punitions collectives, attaques ou destructions de symboles culturels ou religieux, surveillance de masse, guerres injustes, nettoyage ethnique et même génocide... toutes ces actions sont inacceptables et liées entre elles ».
Des actions concrètes pour lutter contre la haine antimusulmane
« Les personnes visant les musulmans dans un pays en inspirent d’autres ailleurs dans le monde. Elles les incitent à faire de même et à utiliser la même rhétorique pour justifier les injustices commises. Comme les extrémistes antimusulmans qui s’unissent pour viser les fidèles, nous devons nous aussi nous unir dans nos efforts pour nous défendre les uns les autres et faire progresser la justice pour tous », poursuivent les organisations
Les organisations signataires présentent cinq actions pour combattre plus efficacement l’islamophobie. Elles appellent tout d'abord l'ensemble des Etats à reconnaitre le 15 mars comme la Journée internationale contre l’islamophobie et de retirer les lois et dispositions ciblant les musulmans de leur législation. Elles demandent en parallèle les nations à majorité musulmane à prendre la défense des musulmans dans les autres pays, même au détriment de leurs alliés et partenaires économiques.
Lire aussi : Au sommet de l’OCI, le silence assourdissant des pays musulmans face à la Chine étrangle les Ouïghours
Les Etats sont appelés à assurer la protection des lieux de culte contre les attaques, tandis que les chefs de gouvernement et les leaders politiques sont incités à s’engager contre la haine des musulmans avec les organisations musulmanes représentatives. Enfin, les signataires suggèrent aux communautés musulmanes de multiplier les liens avec les autres communautés, religieuses ou non, pour combattre ensemble le racisme et la haine.
Lire aussi : Dans la lutte contre le racisme, « se concentrer que sur sa propre lutte est un cul-de-sac intellectuel et stratégique »
« Ceux qui ciblent les musulmans veulent que nous abandonnions et que nous arrêtions de nous soucier les uns des autres. Ils veulent que nous arrêtions de travailler avec nos divers voisins. Nous disons non ! Nous nous tenons aux côtés de nos frères et sœurs musulmans et de toutes les victimes de l’injustice, non seulement dans nos pays respectifs mais également dans le monde entier », concluent-ils. « Nous agissons avec la foi que nous allons, si Dieu le veut, survivre aux défis de notre temps et en sortir plus forts. Et nous prévoyons de le faire ensemble. »
Lire aussi :
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Vers la création d’une organisation de lutte contre l’islamophobie avec le FORIF ?
Une Journée internationale contre l'islamophobie instaurée par l'ONU
Les organisations signataires présentent cinq actions pour combattre plus efficacement l’islamophobie. Elles appellent tout d'abord l'ensemble des Etats à reconnaitre le 15 mars comme la Journée internationale contre l’islamophobie et de retirer les lois et dispositions ciblant les musulmans de leur législation. Elles demandent en parallèle les nations à majorité musulmane à prendre la défense des musulmans dans les autres pays, même au détriment de leurs alliés et partenaires économiques.
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Les Etats sont appelés à assurer la protection des lieux de culte contre les attaques, tandis que les chefs de gouvernement et les leaders politiques sont incités à s’engager contre la haine des musulmans avec les organisations musulmanes représentatives. Enfin, les signataires suggèrent aux communautés musulmanes de multiplier les liens avec les autres communautés, religieuses ou non, pour combattre ensemble le racisme et la haine.
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