Le sort des Ouïghours, en Chine, ne soulève encore que peu d’indignation en France. Depuis quelques jours, des appels à faire des prières et des invocations en faveur des Ouïghours dans les mosquées sont lancés.
A l’initiative du tout jeune collectif Agir Pour Les Ouïghours, qui regroupe des citoyens français musulmans qui se déclarent sensibles à la cause de cette minorité musulmane persécutée par la Chine, « une action nationale contre le silence et l’indifférence sur le sort dramatique de la population ouïghoure » est appelée à se tenir « à l’occasion de la prière du vendredi 13 décembre dans les mosquées de France ».
Le collectif, dont les membres sont « conscients du drame quotidien qui s’approfondit au Turkestan oriental (l’actuel Xinjiang, dans l’ouest de la Chine) et qu’on tente de cacher à l’opinion internationale », en appelle « à une journée de sensibilisation et de prière » dans les lieux de culte.
« L’occultation de (leur) situation qui touche pourtant plusieurs millions de personnes, les amène, aujourd’hui, à espérer simplement que l’on parle de leur souffrance et qu’elle soit enfin reconnue », indique-t-on dans un communiqué parvenu à la rédaction. « Nous formons à notre tour l’espoir, à travers nos prières, que l’éveil des consciences permette de faire cesser ces brimades, humiliations et privations totales de liberté qui par leur caractère institutionnel et systématique confinent tout bonnement à une épuration ethnique de l’avis même d’ONG internationales. »
A l’initiative du tout jeune collectif Agir Pour Les Ouïghours, qui regroupe des citoyens français musulmans qui se déclarent sensibles à la cause de cette minorité musulmane persécutée par la Chine, « une action nationale contre le silence et l’indifférence sur le sort dramatique de la population ouïghoure » est appelée à se tenir « à l’occasion de la prière du vendredi 13 décembre dans les mosquées de France ».
Le collectif, dont les membres sont « conscients du drame quotidien qui s’approfondit au Turkestan oriental (l’actuel Xinjiang, dans l’ouest de la Chine) et qu’on tente de cacher à l’opinion internationale », en appelle « à une journée de sensibilisation et de prière » dans les lieux de culte.
« L’occultation de (leur) situation qui touche pourtant plusieurs millions de personnes, les amène, aujourd’hui, à espérer simplement que l’on parle de leur souffrance et qu’elle soit enfin reconnue », indique-t-on dans un communiqué parvenu à la rédaction. « Nous formons à notre tour l’espoir, à travers nos prières, que l’éveil des consciences permette de faire cesser ces brimades, humiliations et privations totales de liberté qui par leur caractère institutionnel et systématique confinent tout bonnement à une épuration ethnique de l’avis même d’ONG internationales. »
« Silence, partout. Ce silence tue. Nous devons le briser »
Des prières en faveur des Ouïghours, à l’appel du Conseil régional du culte musulman (CRCM) Rhône-Alpes, ont aussi été accomplies dans plusieurs mosquées rhodaniennes dimanche 8 décembre.
Lire aussi : Des mosquées du Rhône adoptent le calendrier des horaires de prières communes, une première en France
« Ce que vivent les Ouïghours est insoutenable. Soyons solidaires avec nos frères et sœurs, soient-ils d’Asie. Nous sommes peut-être à des milliers de kilomètres, mais la moindre des choses que nous pouvons faire, (et nous le leur devons), c’est d’implorer Allah pour eux », avait lancé, en guise d'appel, Cengiz Kalayci, récemment élu pour deux ans à la tête du CRCM après les élections organisées en décembre.
Des prières oui, mais c'est bien plus encore qu'il faut pour espérer faire bouger les lignes. Dans un tout autre cadre, une soirée de solidarité avec les Ouïghours est organisée, dimanche 15 décembre à Montreuil (Seine-Saint-Denis), à l'initiative de Dilnur Reyhan, présidente de l’Institut ouïghour d'Europe, et de l’eurodéputé Raphael Glucksmann, afin de sensibiliser le grand public aux exactions que subit de longue date la minorité musulmane turcophone.
« Chaque matin, dans une sinistre cérémonie, chaque détenu de ces camps est obligé de renoncer à sa langue, sa culture, sa religion - l’islam. Ce processus d’abolition de soi est le cœur de la politique de "rééducation" menée par le gouvernement chinois », déplore-t-on dans un texte d’appel.
« Un trou noir légal, médiatique, politique. Un trou noir en Chine - ces camps échappent à tout cadre légal - et un trou noir dans le monde - ils sont à peine mentionnés dans les échanges que nos pays ont avec les dirigeants chinois », affirment les organisateurs de la soirée, qui dénoncent le silence dans les rangs de la gauche, dans les chancelleries ou encore dans les pays musulmans. « Silence, partout. Ce silence tue. Nous devons le briser. »
Mise à jour : « Les grands crimes, pour avoir lieu, ont besoin d’immenses silences » - Reportage à Montreuil, à la soirée de soutien aux Ouïghours
Lire aussi :
Chine : des documents internes révèlent des détails de la politique répressive contre les Ouïghours
Le soutien affiché de pays musulmans à la Chine contre les Ouighours dénoncé
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« Ce que vivent les Ouïghours est insoutenable. Soyons solidaires avec nos frères et sœurs, soient-ils d’Asie. Nous sommes peut-être à des milliers de kilomètres, mais la moindre des choses que nous pouvons faire, (et nous le leur devons), c’est d’implorer Allah pour eux », avait lancé, en guise d'appel, Cengiz Kalayci, récemment élu pour deux ans à la tête du CRCM après les élections organisées en décembre.
Des prières oui, mais c'est bien plus encore qu'il faut pour espérer faire bouger les lignes. Dans un tout autre cadre, une soirée de solidarité avec les Ouïghours est organisée, dimanche 15 décembre à Montreuil (Seine-Saint-Denis), à l'initiative de Dilnur Reyhan, présidente de l’Institut ouïghour d'Europe, et de l’eurodéputé Raphael Glucksmann, afin de sensibiliser le grand public aux exactions que subit de longue date la minorité musulmane turcophone.
« Chaque matin, dans une sinistre cérémonie, chaque détenu de ces camps est obligé de renoncer à sa langue, sa culture, sa religion - l’islam. Ce processus d’abolition de soi est le cœur de la politique de "rééducation" menée par le gouvernement chinois », déplore-t-on dans un texte d’appel.
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