Des élus et militants associatifs de la banlieue parisienne se sont rendus dimanche 8 mai à Molenbeek contre la stigmatisation des habitants.
Avec les attentats de Paris en 2015, puis ceux de Bruxelles en mars 2016, Molenbeek est dans la tourmente. Caricaturée comme un fief terroriste en Belgique, la stigmatisation des habitants de cette commune est vive.
En cause, des déclarations de personnalités politiques comme celles du ministre chargé de la Jeunesse et des Sports, qui estimait en mars qu’« une centaine de quartiers en France » présenteraient « des similitudes » avec Molenbeek.
En réponse à la stigmatisation, et pour briser des clichés, des élus de la banlieue parisienne, accompagnés de militants associatifs, se sont rendus dimanche 8 mai à Molenbeek en signe de solidarité à l’égard des habitants. « Estimant que les valeurs et l'histoire que portent l'identité de leurs différentes villes et territoires créent une communauté de destin, ils reconnaissent chez leur voisin belge les mêmes problématiques locales », ont-ils expliqué dans leur communiqué.
La délégation, qui y voyait une occasion de rencontrer des acteurs de terrain afin de « réfléchir collectivement aux idées qui pourront promouvoir l'identité de ces territoires et permettre de se réapproprier l'avenir de leurs villes et quartiers » et de « ne plus laisser les polémiques faire autant de dégâts », aussi bien à Molenbeek que dans des villes françaises qui font « les frais de réputations nourries par une profonde ignorance ».
Les élus, qui ont pu y rencontrer la bourgmestre de la ville Françoise Schepmans, espèrent « co-construire des projets communs s'appuyant directement sur les préoccupations locales » et « faire de (leurs) villes des ambassadrices du vivre ensemble pour une véritable démocratie où différents points de vue sont pris en compte ».
En cause, des déclarations de personnalités politiques comme celles du ministre chargé de la Jeunesse et des Sports, qui estimait en mars qu’« une centaine de quartiers en France » présenteraient « des similitudes » avec Molenbeek.
En réponse à la stigmatisation, et pour briser des clichés, des élus de la banlieue parisienne, accompagnés de militants associatifs, se sont rendus dimanche 8 mai à Molenbeek en signe de solidarité à l’égard des habitants. « Estimant que les valeurs et l'histoire que portent l'identité de leurs différentes villes et territoires créent une communauté de destin, ils reconnaissent chez leur voisin belge les mêmes problématiques locales », ont-ils expliqué dans leur communiqué.
La délégation, qui y voyait une occasion de rencontrer des acteurs de terrain afin de « réfléchir collectivement aux idées qui pourront promouvoir l'identité de ces territoires et permettre de se réapproprier l'avenir de leurs villes et quartiers » et de « ne plus laisser les polémiques faire autant de dégâts », aussi bien à Molenbeek que dans des villes françaises qui font « les frais de réputations nourries par une profonde ignorance ».
Les élus, qui ont pu y rencontrer la bourgmestre de la ville Françoise Schepmans, espèrent « co-construire des projets communs s'appuyant directement sur les préoccupations locales » et « faire de (leurs) villes des ambassadrices du vivre ensemble pour une véritable démocratie où différents points de vue sont pris en compte ».