Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, aux côtés de Dilnur Reyhan, présidente de l'Institut Ouïghour d'Europe, et de Gülbahar Jalilova, une survivante d'un camp chinois (au centre).
Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz a reçu Dilnur Reyhan, présidente de l'Institut Ouïghour d'Europe, et Gülbahar Jalilova, une survivante d'un camp chinois réfugiée en France, afin de « parler de la situation des Ouïghours en Chine et leur (exprimer) sa profonde et sincère compassion », a-t-on appris vendredi 10 septembre.
Cette rencontre est la résultante d'une demande insistante lancée par Dilnur Reyhan, qui s'était offusquée avec des militants de la cause ouïghoure des échanges cordiaux entre la Grande Mosquée de Paris et l'ambassade de Chine en juin et en juillet dernier.
« Heureuse d'avoir pu échanger avec Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, et d'avoir son soutien à la juste cause du peuple ouïghour qui subit actuellement un génocide par un empire colonial qui est la Chine. Lutter contre le génocide ouïghour est un devoir humain pour tous », a fait part l'activiste sur Twitter après sa rencontre.
Lire aussi : Voyage au pays des Ouïghours. De la persécution invisible à l'enfer orwellien, par Sylvie Lasserre
Elle a également précisé sur ses réseaux sociaux que le recteur avait présenté ses excuses pour la « blessure causée à la diaspora ouïghoure par sa démarche de bonne volonté de rencontrer des représentants chinois ».
« Il a dit de ne pas du tout être convaincu des documents donnés par l'ambassadeur chinois qui sont censés expliquer ce qui se passe en Région ouïghoure », raconte Dilnur Reyhan, qui déclare être partie de la Grande Mosquée de Paris forte de son soutien pour la minorité musulmane turcophone. La polémique, à ce stade, est ainsi close.
Lire aussi :
Ouïghours : la Grande Mosquée de Paris épinglée pour des rencontres avec l'ambassade de Chine
Face à la répression des Ouïghours, boycotter – désinvestir – sanctionner la Chine aussi !
Face à la répression des Ouïghours, l'ONU appelée à « déployer des troupes de maintien de la paix » en Chine
Avec le trafic d’organes « halal » de Ouïghours, « la Chine pratique le banditisme d'Etat »
Avec la crise du Covid-19, « la cause ouïghoure a été mise aux oubliettes pour la plus grande joie de la Chine »
Rebiya Kadeer, la porte-drapeau des Ouïghours : « Notre indépendance, une vraie question de vie ou de mort »
Répression des Ouïghours en Chine : « Les grands crimes, pour avoir lieu, ont besoin d’immenses silences »
Cette rencontre est la résultante d'une demande insistante lancée par Dilnur Reyhan, qui s'était offusquée avec des militants de la cause ouïghoure des échanges cordiaux entre la Grande Mosquée de Paris et l'ambassade de Chine en juin et en juillet dernier.
« Heureuse d'avoir pu échanger avec Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, et d'avoir son soutien à la juste cause du peuple ouïghour qui subit actuellement un génocide par un empire colonial qui est la Chine. Lutter contre le génocide ouïghour est un devoir humain pour tous », a fait part l'activiste sur Twitter après sa rencontre.
Lire aussi : Voyage au pays des Ouïghours. De la persécution invisible à l'enfer orwellien, par Sylvie Lasserre
Elle a également précisé sur ses réseaux sociaux que le recteur avait présenté ses excuses pour la « blessure causée à la diaspora ouïghoure par sa démarche de bonne volonté de rencontrer des représentants chinois ».
« Il a dit de ne pas du tout être convaincu des documents donnés par l'ambassadeur chinois qui sont censés expliquer ce qui se passe en Région ouïghoure », raconte Dilnur Reyhan, qui déclare être partie de la Grande Mosquée de Paris forte de son soutien pour la minorité musulmane turcophone. La polémique, à ce stade, est ainsi close.
Lire aussi :
Ouïghours : la Grande Mosquée de Paris épinglée pour des rencontres avec l'ambassade de Chine
Face à la répression des Ouïghours, boycotter – désinvestir – sanctionner la Chine aussi !
Face à la répression des Ouïghours, l'ONU appelée à « déployer des troupes de maintien de la paix » en Chine
Avec le trafic d’organes « halal » de Ouïghours, « la Chine pratique le banditisme d'Etat »
Avec la crise du Covid-19, « la cause ouïghoure a été mise aux oubliettes pour la plus grande joie de la Chine »
Rebiya Kadeer, la porte-drapeau des Ouïghours : « Notre indépendance, une vraie question de vie ou de mort »
Répression des Ouïghours en Chine : « Les grands crimes, pour avoir lieu, ont besoin d’immenses silences »