Mécène des Frères Musulmans, le Qatar a décidé de restreindre son soutien à la confrérie. Ainsi, sept responsables égyptiens des Frères Musulmans dont son secrétaire général Mahmoud Hussein ne sont plus les bienvenus dans le petit riche Etat.
« Les autorités qatariennes ont dit à la confrérie qu'elles étaient soumises à la pression et que les circonstances n'autorisaient pas la présence de tous ses membres à Doha », a expliqué à l'agence Reuters Ibrahim Munir, un responsable des Frères Musulmans, installé à Londres.
Le Qatar a vraisemblablement pris cette décision sous la pression des Etats-Unis et des membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG), l’Arabie Saoudite en tête, qui déplorent depuis longtemps le soutien du petit Emirat aux Frères musulmans. Pour marquer leur désapprobation, le royaume saoudien, les Émirats arabes unis et le Bahreïn ont même rappelé en mars dernier leurs ambassadeurs à Doha.
Soutien sans faille de la confrérie, notamment après la chute du président Egyptien Mohammed Morsi, le Qatar fait donc un pas en arrière pour réchauffer ses relations avec ses voisins. Mais l’éjection de sept leaders des Frères Musulmans est loin de signifier la fin de ses relations avec la confrérie.
Lundi 15 septembre, la Turquie, autre soutien de la confrérie, s’est dite prête à accueillir ces Frères musulmans devenus indésirables au Qatar.
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