Lorsqu’il s’agit de provoquer la communauté musulmane, certains ne manquent pas d’imagination. Ainsi, vendredi 11 novembre dernier, des « inconnus » ont enterré un cadavre de porc et quatre têtes de cochon sur un terrain dédié à la construction d’une mosquée à Granges en Suisse.
L’acte islamophobe ne s’est pas arrêté là puisque 120 litres de sang de cochon ont également été déversés sur le terrain comme l’indique une lettre des « inconnus », envoyée à plusieurs journaux locaux.
Un acte très provocateur destiné à vérifier si « les promoteurs de la mosquée sont aussi croyants qu'ils le prétendent, on ne pourra plus les prendre au sérieux s'ils acceptent de faire construire la mosquée sur un sol profané ».
Le porte-parole du controversé Conseil Central Islamique Suisse (CCIS), Abdel Azziz Qaasim a rapidement balayé cette machination. « Nous avons juste à attendre la prochaine pluie ou chute de neige pour qu’elle nettoie le sol », a-t-il déclaré. Le CCIS n’a pas manqué l’occasion de pointer du doigt l’augmentation des actes islamophobes en Suisse depuis la votation sur les minarets.
Une enquête a été ouverte par la police locale pour retrouver les « inconnus ». Les autorités ont déjà évoqué une absence de lien manifeste entre l’acte et l’ancien propriétaire du terrain. Celui-ci avait déjà perdu un procès avec la communauté musulmane alors qu’il accusait celle-ci de ne pas l’avoir informé de la construction d’une mosquée sur le terrain.
Lire aussi :
Islamophobie : le préfet en visite à la mosquée de Montbéliard
Islamophobie : une mosquée, cible de tags racistes lors de l'Aïd
Suisse : la manifestation contre l’islamophobie ne fait pas l’unanimité
Islamophobie : le CCIF accrédité auprès de l’ONU
L’acte islamophobe ne s’est pas arrêté là puisque 120 litres de sang de cochon ont également été déversés sur le terrain comme l’indique une lettre des « inconnus », envoyée à plusieurs journaux locaux.
Un acte très provocateur destiné à vérifier si « les promoteurs de la mosquée sont aussi croyants qu'ils le prétendent, on ne pourra plus les prendre au sérieux s'ils acceptent de faire construire la mosquée sur un sol profané ».
Le porte-parole du controversé Conseil Central Islamique Suisse (CCIS), Abdel Azziz Qaasim a rapidement balayé cette machination. « Nous avons juste à attendre la prochaine pluie ou chute de neige pour qu’elle nettoie le sol », a-t-il déclaré. Le CCIS n’a pas manqué l’occasion de pointer du doigt l’augmentation des actes islamophobes en Suisse depuis la votation sur les minarets.
Une enquête a été ouverte par la police locale pour retrouver les « inconnus ». Les autorités ont déjà évoqué une absence de lien manifeste entre l’acte et l’ancien propriétaire du terrain. Celui-ci avait déjà perdu un procès avec la communauté musulmane alors qu’il accusait celle-ci de ne pas l’avoir informé de la construction d’une mosquée sur le terrain.
Lire aussi :
Islamophobie : le préfet en visite à la mosquée de Montbéliard
Islamophobie : une mosquée, cible de tags racistes lors de l'Aïd
Suisse : la manifestation contre l’islamophobie ne fait pas l’unanimité
Islamophobie : le CCIF accrédité auprès de l’ONU