C’est aujourd’hui que reprennent les discussions entre le Hamas et le Fatah à Gaza, en vue de la formation d'un gouvernement palestinien de coalition.
Les discussions entre Mahmoud Al-Zahar, chef du groupe parlementaire majoritaire du Hamas, et Azzam Al-Ahmad pour celui du Fatah, devaient commencer en début de soirée mercredi. Elles ont été reportées à jeudi en milieu de journée "pour des raisons techniques", a-t-on appris auprès du Hamas.
M.Ahmad, basé à Ramallah en Cisjordanie, a confirmé à l'AFP qu'il se rendrait à Gaza pour rencontrer M.Zahar. "L'entretien portera sur la formation du gouvernement", a-t-il dit.
Une délégation du Hamas, le mouvement qui a remporté les législatives du 25 janvier, doit s'entretenir jeudi avec Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne et haut dirigeant du Fatah.
Le 21 février, M. Abbas a formellement chargé Ismaïl Haniyeh, un chef du Hamas à former le gouvernement.
Selon ce dernier, son mouvement tiendrait des consultations avec les autres partis, y compris le Fatah, en vue de former un cabinet de "coalition nationale".
Après une première rencontre avec M.Zahar fin février, M.Azzam a affirmé que le Fatah était d'accord "en principe" pour se joindre au gouvernement Haniyeh.
Plusieurs ténors du Fatah s'y opposent toutefois en arguant de divergences politiques.
La rencontre prévue entre M.Ahmad et M.Zahar survient deux jours après une première séance houleuse du nouveau Conseil législatif (CLP, parlement) où les députés du Hamas ont abrogé par un vote une série de mesures votées par la précédente Chambre dominée par le Fatah.
Les députés du Fatah avaient quitté la séance en signe de protestation puis saisi la Cour suprême palestinienne pour faire annuler ce vote.
Alors que les tractations continuent pour former un gouvernement, M.Abbas a appelé la communauté internationale à poursuivre son aide aux Palestiniens malgré la victoire électorale du Hamas.
"La communauté internationale doit soutenir le peuple palestinien et poursuivre ses aides sous toutes les formes et non le punir et l'affamer à cause de ses choix démocratiques", a déclaré M.Abbas lors d'une conférence de presse à Ramallah après un entretien avec le président slovène Janez Drnovsek.
"Il faut patienter et donner une chance au Hamas. "Nous ne pouvons pas les forcer à effectuer un virage de l'extrême droite à l'extrême gauche", a-t-il dit, tout en soulignant la nécessité pour le Hamas "d'un changement de politique qui tiendrait compte de nos engagements internationaux".
M.Abbas a en outre appelé la communauté internationale à redoubler d'efforts afin de relancer le processus de paix et les négociations en vue de l'application de la Feuille de route.
Il a répété que les solutions unilatérales envisagées par Israël "ne pouvaient réussir ou se substituer à un accord négocié".
Les discussions entre Mahmoud Al-Zahar, chef du groupe parlementaire majoritaire du Hamas, et Azzam Al-Ahmad pour celui du Fatah, devaient commencer en début de soirée mercredi. Elles ont été reportées à jeudi en milieu de journée "pour des raisons techniques", a-t-on appris auprès du Hamas.
M.Ahmad, basé à Ramallah en Cisjordanie, a confirmé à l'AFP qu'il se rendrait à Gaza pour rencontrer M.Zahar. "L'entretien portera sur la formation du gouvernement", a-t-il dit.
Une délégation du Hamas, le mouvement qui a remporté les législatives du 25 janvier, doit s'entretenir jeudi avec Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne et haut dirigeant du Fatah.
Le 21 février, M. Abbas a formellement chargé Ismaïl Haniyeh, un chef du Hamas à former le gouvernement.
Selon ce dernier, son mouvement tiendrait des consultations avec les autres partis, y compris le Fatah, en vue de former un cabinet de "coalition nationale".
Après une première rencontre avec M.Zahar fin février, M.Azzam a affirmé que le Fatah était d'accord "en principe" pour se joindre au gouvernement Haniyeh.
Plusieurs ténors du Fatah s'y opposent toutefois en arguant de divergences politiques.
La rencontre prévue entre M.Ahmad et M.Zahar survient deux jours après une première séance houleuse du nouveau Conseil législatif (CLP, parlement) où les députés du Hamas ont abrogé par un vote une série de mesures votées par la précédente Chambre dominée par le Fatah.
Les députés du Fatah avaient quitté la séance en signe de protestation puis saisi la Cour suprême palestinienne pour faire annuler ce vote.
Alors que les tractations continuent pour former un gouvernement, M.Abbas a appelé la communauté internationale à poursuivre son aide aux Palestiniens malgré la victoire électorale du Hamas.
"La communauté internationale doit soutenir le peuple palestinien et poursuivre ses aides sous toutes les formes et non le punir et l'affamer à cause de ses choix démocratiques", a déclaré M.Abbas lors d'une conférence de presse à Ramallah après un entretien avec le président slovène Janez Drnovsek.
"Il faut patienter et donner une chance au Hamas. "Nous ne pouvons pas les forcer à effectuer un virage de l'extrême droite à l'extrême gauche", a-t-il dit, tout en soulignant la nécessité pour le Hamas "d'un changement de politique qui tiendrait compte de nos engagements internationaux".
M.Abbas a en outre appelé la communauté internationale à redoubler d'efforts afin de relancer le processus de paix et les négociations en vue de l'application de la Feuille de route.
Il a répété que les solutions unilatérales envisagées par Israël "ne pouvaient réussir ou se substituer à un accord négocié".