Les femmes et les filles représentent une part importante des migrants dans le monde ; toutes nourrissent des espoirs, débordent d’idées et reflètent diverses expériences de la migration. L’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, est aux côtés de chacune d’elles en cette Journée internationale de la femme 2018 et adhère au thème officiel choisi par les Nations Unies : « L’heure est venue : les activistes rurales et urbaines transforment la vie des femmes. » Nous faisons front commun avec elles et soutenons toutes les femmes et filles migrantes.
En cette journée, nous rendons hommage à toutes celles qui, sans relâche, se sont employées à ouvrir la voie aux droits et à l’autonomisation des femmes. Avec beaucoup de force et de résilience, elles ont fait connaître les injustices qu’elles‑mêmes et d’autres ont subies du seul fait de leur sexe.
Lire aussi : 8 Mars et droits des femmes : ce que Saphirnews propose en mars
Les femmes migrantes apportent souvent une contribution essentielle à la subsistance et à la reconstruction de leur famille et de leur communauté. Nous savons aujourd’hui qu’elles envoient chez elles, au pays, une part plus importante de leur revenu gagné à l’étranger que les hommes. Et nous savons aussi qu’elles assument souvent davantage de responsabilités familiales et relatives au ménage que les hommes, où qu’ils se trouvent.
On compte plus de femmes que jamais dans la population active – ce qui signifie qu’elles sont plus nombreuses à rechercher des possibilités à l’étranger et à contribuer à leur pays d’origine en s’autonomisant et en donnant à leur foyer et à leur communauté les moyens de se prendre en charge. Dans les situations de crise, les femmes comptent souvent parmi les premiers intervenants. Pourtant, les voix singulières des femmes et des filles ne sont généralement pas entendues.
En cette journée, nous rendons hommage à toutes celles qui, sans relâche, se sont employées à ouvrir la voie aux droits et à l’autonomisation des femmes. Avec beaucoup de force et de résilience, elles ont fait connaître les injustices qu’elles‑mêmes et d’autres ont subies du seul fait de leur sexe.
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On compte plus de femmes que jamais dans la population active – ce qui signifie qu’elles sont plus nombreuses à rechercher des possibilités à l’étranger et à contribuer à leur pays d’origine en s’autonomisant et en donnant à leur foyer et à leur communauté les moyens de se prendre en charge. Dans les situations de crise, les femmes comptent souvent parmi les premiers intervenants. Pourtant, les voix singulières des femmes et des filles ne sont généralement pas entendues.
Le fait d’être une femme façonne chaque étape de l’expérience migratoire
Nous devons toujours garder à l’esprit que le fait d’être une femme comporte des avantages et des inconvénients spécifiques et façonne chaque étape de l’expérience migratoire, d’un bout à l’autre du voyage, jusqu’à destination voire, parfois, après le retour au pays, y compris les raisons mêmes qui poussent à migrer. Par exemple, de nombreuses femmes migrent aux fins d’indépendance financière et d’autonomisation, ou pour fuir la pauvreté, élargir leurs connaissances ou rejoindre des êtres chers. Malheureusement, beaucoup sont confrontées à des difficultés faute d’avoir été informées et de savoir où trouver l’information.
La violence à l’égard des femmes est, bien trop souvent, l’un des dénominateurs communs des difficultés particulières que rencontrent les migrantes pendant le voyage. N’oublions pas que la violence envers les femmes est la manifestation de relations de pouvoir inégales entre les hommes et les femmes, aux racines très profondes, qu’il nous incombe à tous de condamner.
Maintes et maintes fois il nous a été signalé que de nombreuses femmes sont victimes de violence sexuelle, de harcèlement et d’exploitation de la part d’inconnus, de fonctionnaires, d’autres migrants, voire de membres de leur famille. L’OIM condamne toutes les formes de violence et de discrimination envers les femmes et les filles, et réclame leur élimination.
La violence à l’égard des femmes est, bien trop souvent, l’un des dénominateurs communs des difficultés particulières que rencontrent les migrantes pendant le voyage. N’oublions pas que la violence envers les femmes est la manifestation de relations de pouvoir inégales entre les hommes et les femmes, aux racines très profondes, qu’il nous incombe à tous de condamner.
Maintes et maintes fois il nous a été signalé que de nombreuses femmes sont victimes de violence sexuelle, de harcèlement et d’exploitation de la part d’inconnus, de fonctionnaires, d’autres migrants, voire de membres de leur famille. L’OIM condamne toutes les formes de violence et de discrimination envers les femmes et les filles, et réclame leur élimination.
Œuvrer pour l'autonomisation des femmes
L’autonomisation des femmes est synonyme d’émancipation et de liberté de contribuer à la communauté et à la société en général. Jour après jour, l’OIM œuvre aux côtés des migrants pour prévenir et combattre toutes les formes de violence et de discrimination envers les femmes et les filles, et pour s’attaquer aux nombreux et divers facteurs structurels qui alimentent cette violence et cette discrimination.
L’OIM, l’organisme que je suis fier de diriger, est attachée à la diversité parmi les femmes migrantes et reconnaît l’importance de bien entendre leurs multiples voix. Nous œuvrons en faveur de leur autonomisation et nous efforçons de relayer leurs voix pour que soient élaborés des politiques, pratiques et programmes mieux à même de les protéger et de les aider toutes.
L’OIM collabore, dans ses 169 Etats membres et les dizaines d’autres lieux dans le monde où elle intervient, avec des centaines de femmes talentueuses qui sont nombreuses à se battre sans relâche pour promouvoir les droits et l’autonomisation des femmes afin que l’égalité des sexes devienne réalité.
L’OIM, l’organisme que je suis fier de diriger, est attachée à la diversité parmi les femmes migrantes et reconnaît l’importance de bien entendre leurs multiples voix. Nous œuvrons en faveur de leur autonomisation et nous efforçons de relayer leurs voix pour que soient élaborés des politiques, pratiques et programmes mieux à même de les protéger et de les aider toutes.
L’OIM collabore, dans ses 169 Etats membres et les dizaines d’autres lieux dans le monde où elle intervient, avec des centaines de femmes talentueuses qui sont nombreuses à se battre sans relâche pour promouvoir les droits et l’autonomisation des femmes afin que l’égalité des sexes devienne réalité.
Lina, avocate. © OIM/Muse Mohammed
Permettez-moi de présenter ici deux d’entre elles :
Lina est avocate. Elle a fui la République arabe syrienne et travaille en Turquie dans un centre communautaire géré par un partenaire de l’OIM, le Syrian Social Gathering (SSG). Lina lutte contre l’injustice en donnant des conseils juridiques à des femmes défavorisées et en relayant leurs voix lorsqu’elle les représente : « J’ai toujours éprouvé un profond besoin d’aider ceux qui connaissent mal leurs droits. J’ai vu trop de femmes dans des situations où elles pensaient n’avoir aucune voie de recours juridique. »
Thant est médecin. Elle travaille pour l’OIM au Myanmar afin d’améliorer la santé maternelle et infantile par des mesures de sensibilisation aux questions de santé, et de renforcer les capacités des sages-femmes dans les communautés rurales : « Si tous les êtres humains jouissent de l’égalité des droits, cela mènera au développement de mon pays. » Thant s’emploie activement à autonomiser les femmes en leur fournissant des soins de santé. Son savoir‑faire, comme beaucoup d’autres, permet d’évaluer les diverses conséquences, pour les femmes et les hommes, de politiques et mesures sanitaires planifiées. Introduites dans la législation, les programmes gouvernementaux, les pratiques et les comportements, de telles mesures ont souvent des incidences positives sur les femmes et les filles considérées individuellement.
A l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’OIM se tient aux côtés de toutes les femmes et rend un hommage particulier à celles et ceux qui luttent pour garantir les droits des femmes et des filles de tous âges. Elle continuera de se faire l’écho des multiples voix des femmes migrantes, de valoriser la diversité de la migration, de s’efforcer de répondre aux différents besoins de chaque migrant et de promouvoir l’égalité des chances dans l’intérêt de toutes et tous.
*****
William Lacy Swing est directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Lire aussi :
Migrations : Si nous ne trouvons pas de solutions, les passeurs le feront pour nous, au détriment de la vie humaine
Lina est avocate. Elle a fui la République arabe syrienne et travaille en Turquie dans un centre communautaire géré par un partenaire de l’OIM, le Syrian Social Gathering (SSG). Lina lutte contre l’injustice en donnant des conseils juridiques à des femmes défavorisées et en relayant leurs voix lorsqu’elle les représente : « J’ai toujours éprouvé un profond besoin d’aider ceux qui connaissent mal leurs droits. J’ai vu trop de femmes dans des situations où elles pensaient n’avoir aucune voie de recours juridique. »
Thant est médecin. Elle travaille pour l’OIM au Myanmar afin d’améliorer la santé maternelle et infantile par des mesures de sensibilisation aux questions de santé, et de renforcer les capacités des sages-femmes dans les communautés rurales : « Si tous les êtres humains jouissent de l’égalité des droits, cela mènera au développement de mon pays. » Thant s’emploie activement à autonomiser les femmes en leur fournissant des soins de santé. Son savoir‑faire, comme beaucoup d’autres, permet d’évaluer les diverses conséquences, pour les femmes et les hommes, de politiques et mesures sanitaires planifiées. Introduites dans la législation, les programmes gouvernementaux, les pratiques et les comportements, de telles mesures ont souvent des incidences positives sur les femmes et les filles considérées individuellement.
A l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’OIM se tient aux côtés de toutes les femmes et rend un hommage particulier à celles et ceux qui luttent pour garantir les droits des femmes et des filles de tous âges. Elle continuera de se faire l’écho des multiples voix des femmes migrantes, de valoriser la diversité de la migration, de s’efforcer de répondre aux différents besoins de chaque migrant et de promouvoir l’égalité des chances dans l’intérêt de toutes et tous.
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William Lacy Swing est directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
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