Dix-neuf personnes, dont dix mineurs, ont été interpellés lundi matin à Grigny et Viry-Châtillon (Essonne) dans le cadre d'une vaste opération à la cité de la Grande-Borne, a-t-on appris de sources policières. Vingt-deux personnes au total étaient recherchées. Des images extraites d'une caméra de videosurveillance, des témoignages sous X et de l'ADN retrouvé sur des pierres ont permis aux enquêteurs de cibler plusieurs personnes. Ces interpellations interviennent dans le cadre de l'enquête sur les jets de projectiles et les tirs qui avaient blessé des policiers début mars dans ce quartier sensible.
"Beaucoup d'éléments matériels ont été saisis et vont être analysés par la police technique et scientifique", explique-t-on de sources policières. Des téléphones mobiles ont notamment été découverts par les policiers de la Sûreté départementale en charge des investigations.
A 6h lundi, 360 CRS et fonctionnaires de la Sécurité publique sont intervenus dans plusieurs immeubles de cette cité située à cheval sur deux communes.
Le 2 mars, plusieurs policiers avaient été blessés lors d'affrontements avec des jeunes et avaient dû essuyer des tirs de plombs. Les fonctionnaires étaient intervenus pour protéger une boulangerie menacée par plusieurs hommes qui voulaient la cambrioler et l'incendier. La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie avait alors qualifié cette attaque de "guet-apens".
"Beaucoup d'éléments matériels ont été saisis et vont être analysés par la police technique et scientifique", explique-t-on de sources policières. Des téléphones mobiles ont notamment été découverts par les policiers de la Sûreté départementale en charge des investigations.
A 6h lundi, 360 CRS et fonctionnaires de la Sécurité publique sont intervenus dans plusieurs immeubles de cette cité située à cheval sur deux communes.
Le 2 mars, plusieurs policiers avaient été blessés lors d'affrontements avec des jeunes et avaient dû essuyer des tirs de plombs. Les fonctionnaires étaient intervenus pour protéger une boulangerie menacée par plusieurs hommes qui voulaient la cambrioler et l'incendier. La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie avait alors qualifié cette attaque de "guet-apens".